J’arpentais cette drôle d’académie depuis quelque temps déjà. Pour une fois que je ne m’ennuie pas, il faut dire que cette académie est incroyable, et qu’il me faudra beaucoup beaucoup de temps avant de connaître cet endroit presque par cœur. Il y avait un si grand dédale de couloir, une multitude de salles, repartir sur quatre étages, et en plus tout extérieur était encore inconnu pour moi. Bref de quoi m’occuper longtemps, et le temps il semblerais que j’allais l’avoir, encore plus que je ne le voudrait. Et en plus il y avait les élèves avec qui j’allais devoir faire, que je le veuille ou non. Autant chercher à sympathiser un minimum, tout de même qui sais combien de temps je devrait les supporter.
Cependant, après avoir autant marché, je me mis en recherche d’un endroit ou me poser et grignoter. Ba oui, j’avais réussi à trouver des bonbons et autres petites choses à manger. Je n’allais pas me priver, ça faisait si longtemps que je n’ai pas pu manger des bonbons ou même de la nourriture bien préparer. Finalement à force de marcher la tête haut, j’aperçu par une fenêtre une sorte de terrasse avec des tables et des chaises. Parfait ! Il me fallu quand même encore une peu de temps pour trouver comment atteindre cette terrasse, après quelques égarement.
Quel bonheur de pouvoir enfin m’asseoir. Je sorti mes bonbons et autres et les aligna sur la table. Tout en faisant cela, je réfléchi à ce qui m’arrivais. Dans un endroit loin de tout, y compris du temps et de l’espace, je me retrouvais bloqué ici, sûrement pour toujours. Mais après tout qu’avais-je à regretter de son ancien vie ? Rien, absolument Rien. Après m’être installer, je contempla quelque seconde le cadre magnifique où je me trouver. Il fallait avouer que tout cela était agréable, et reposant. Mais tout cela ne cache-t-il pas quelque chose de sombre voir dangereux ? Après tout on ne peut repartir d’ici au dernière nouvelle, ce n’est pas pour être rassurant. Mais pour le moment ça ne servait à rien d’y réfléchir.
Je me mis donc à grignoter, tranquillement, en prenant tout mon temps. Après tout rien de presse, enfin pour le moment après quand je commencerais les cours ça sera sûrement différant.

Quant à moi, je sortais des cours, et il était aux alentours de 16 heures ; le soleil tapait fort. Qu'allais-je donc faire ? Rentrer et me coucher ? Bah non, à cette heure-ci, c'était impensable.
Je pouvais aller à la bibliothèque ? Non, il faisait trop chaud et je puerais la sueur. Ah je sais : sur la terrasse !! Vivi, là où on mangeait des gâteaux, des bonbons, prenait le thé etout etout !!


Donc, je me dirigeais vers le coin tables et chaises. Il n'y avait absolument personne, nobody, désert, vent, RIEN, pas même un chat ; sauf qu'il y avait... une jeune fille ! (ok, il y avait quand même quelqu'un).
Cette personne donc, était une jeune fille (répétition powa), presque adulte, aux cheveux anormalement blancs — elle n'avait pourtant pas l'air vieille —, ses yeux semblaient violets. Elle avait des traits plutôt doux, presque aristocratiques. Elle venait surement d'une époque plus antérieure à la mienne — étais-je donc le plus jeune, le plus moderne, le plus beau et le plus... *BAM*

Voyant qu'elle était en train de manger, je jetai un œil sur ce qu'il y avait sur la table, et ce que j'espérais le plus au monde y était ; je venais de découvrir mon plus grand amour, j'étais aux nuages, mon cœur battait la chamade, j'étais en extase devant ces magnifiques créatures : de divins bonbons étaient alignés sur la table !
(Mercure à ce moment : )
La façon dont ils étaient disposés semblait être une publicité pour l'une de ces grandes et internationales marques de Ferrero : divin — c'était le mot pour décrire le spectacle que je m'offrais.

Cette fois-ci, il ne fallait plus hésiter. Je m'approchai alors, pris une chaise puis m'installai. Je déposai ensuite mon bouquin, sur l'astrophysique puis fit semblant de lire, attendant que l'autre m'adresse ces mots : « Oh, mon doux prince charmant, voulez-vous de ces délicieuses confiseries ? »

Tendis que je mangeai tranquillement les sucreries que j’avais réussi à avoir, je fut tiré de ma petite bulle de calme par un bruit. J’identifiai le bruit comme étant celui d’une chaise qu’on tire. Je relève alors la tête pour voir .. un jeune garçon. Des mèches ébènes ainsi que des yeux corbeau contraster avec sa peau banche, lui donnant un air irréel. Il venait de s’asseoir juste à ma table, alors que toutes celles autours étaient vide. Il me parut évident que ce gamin voulait quelque chose, même si il semblait être plongé dans sa lecture. J’hésitai entre ne rien faire, ou prendre la parole. Finalement la deuxième option me parut plus judicieuse, après tout il pourrait m’être utile.

" Bonjour. Puis-je savoir ce qui a bien put vous donner l’envie de m’honorer de votre présence ? "

J’accompagnai ma réplique d’un doux sourire comme je sais si bien le faire. Avec le temps j’avais appris à ne pas en faire, ni pas assez d’ailleurs. Qui plus es, je venais de me montrer à tout les niveau des plus agréable, et je ne devrait avoir aucun mal à obtenir une réponse rapidement.
Je me remis à mon examen du nouvel arrivant. Son livre semblait assez compliquer, rien qu’à son titre « l’astrophysique ». Les deux mains blanche qui le tenaient étaient fines, d’ailleurs pour ce que j’en vois, tout son corps est fin, presque fragile. Il parait presque féminin, pourtant c’est indéniablement un garçon, sûrement à peine adolescent, ce qui explique en parti son physique. Il avait son charme, sans nulle doute. Mais très vite je n’eue plus rien à regarder, alors je plongea mon regard dans le siens, en attente d’une réponse. Pendant tous ce temps je garda une léger, imperceptible sourire amicale.

La jeune demoiselle m'adressa ces paroles :

« Bonjour. Puis-je savoir ce qui a bien put vous donner l’envie de m’honorer de votre présence ? »

Sage décision, me foutre un vent aurait été la pire chose qu'on puisse me faire. En tout cas, la demoiselle s'exprimait d'une manière extrêmement soutenue ; c'était surement une de ces filles, des plus élégantes, élites sociales et économiques de la période moderne. En tout cas, la courtoisie n'était pas en manque à cette époque, ça me paraissait presque familier, tant le vocabulaire de mon époque était du même style.

J'avais toujours les yeux rivés sur mon bouquin, sentant qu'elle m'observait. Ça m'aurait presque gêné (forcément, quand il s'agit d'une très élégante jeune demoiselle). Je relevai alors mon regard vers les siens ; ses yeux étaient d'un violet pure, pure comme l'améthyste. En plus de cela, il fallait qu'elle exprime un sourire déstabilisant. (._.) Heureusement que je n'étais pas dupe : étant moi même issu des milieux aisés, j'avais l'habitude de ces lèvres courbées, souvent hypocrites et mal intentionnées.

Je lui répondis alors, avec un ton légèrement enfantin et avec un sourire du même type que la sienne :
« Vous dégustez en ce moment même, quelque chose qui m'intéresse fort passionnément... » . o 0 O (BONBONS )

Je refermai aussitôt mon livre puis reprit (en m'approchant de plus en plus des confiseries, tant convoitées) :
« Accepterez-vous par la plus infinie des gentillesse, de partager ces friandises avec moi ? »

Puis j'attendis une réponse, impatient, de la part de mon interlocutrice, les yeux toujours rivés sur ce que je convoitais...

Le jeune homme mis quelque temps avant de relever les yeux, pour me rendre mon regard. Vu de cette façon il me fallait admettre qu'il est mignon. Mais trop jeune. Il aura sans nulle doute beaucoup de succès auprès de la gente feminin dans quelque année. Lorsque sa voix s’éleva, ma pensée fut confirmé. Trop jeune. Mais habile puisque que son sourire ressembler fort à celui que je suis en train de faire. Ainsi on vient du même milieu, intéressant.
Je lui répondis alors, avec un ton légèrement enfantin et avec un sourire du même type que la sienne :

« Vous dégustez en ce moment même, quelque chose qui m'intéresse fort passionnément... » .

il referma son livre, avant de continuer sa phrase :

« Accepterez-vous par la plus infinie des gentillesse, de partager ces friandises avec moi ? »

Cela dit il fixais les petites friandises sur la tables, comme si il allait sauté dessus. Étrangement, il me paru soudainement comme un enfant, trop vite grandit. Je ne sais si c'est cela, ou tout ce qui m'est arrivé, ou bien même Son souvenir, ou pire un drôle de mélange de tout ça mais ... Pour la première fois depuis longtemps mon masque tomba. Un air mélancolique et absolument non voulu ( la preuve je ne m'en suis même pas rendu compte. ) pris place sur mon visage.

" Bien sur vous pouvez même toutes les manger. "

Deux mains faite d'ombre apparurent sur la table et acheminèrent les friandises jusqu'au jeune homme. J'aurais bien put, évidement, les faire correctement, mais je ne suis pas sur que de voir deux Vrai mains humains sur la table aurais plu au garçon.

" Je me nomme Amalia. " Je laissa un temps pour qu'il me donne son prénom, lui aussi. " Il semble bien qu nous venions tout deux d'une classe social proche l'une de l'autre, mais pardonnez-moi je n'ai aucune envie de jouer à l'hypocrite aujourd'hui. ( et pourtant, Dieu sais que je peux aimer cela. ) Je viens d'arrivée ce matin, je suis perdu et fatigué. Tout ce que je voudrais c'est que vous ayez l'obligeance de me dire les rudiments pour s'en sortir ici. "

Je regretta aussi tôt mes paroles. Jamais je n'avais était aussi franche avec un illustre inconnu. De plus si j'ai raison à propos de sa classe social, il va se rire de moi. Quelle cruche non de Dieu ! J'aurais mieux fait d'aller au dortoirs me repos avant de me risquer à rencontrer quelqu'un. Et sans doute, mon visage trahissais en ce moment même mon émoi.

La jeune et élégante demoiselle accepta volontiers de me céder les friandises — même si une incompréhensible mélancolie s'empara de son visage — puis se présenta. Elle s'appelait donc Amalia, un nom qui, effectivement, était extrêmement rare à mon époque mais qui était plutôt sympathique. Je me présentais alors à mon tour :

« Je suis Mercure, et merci BEAUCOUP pour les confiseries... (*o*) »

Mais... Il me parut que ces confiseries se rapprochèrent de moi, à l'aide d'une force mystérieuse, et que le soleil tapait tellement fort que je cru voir deux mains d'ombres me les apporter.


Si j'étais pas dans mon monde, j'aurai sursauté, vidé toutes les bibliothèques du monde à propos des photons et de l'ombre mais comme nous étions dans un endroit quelque peu "magique", peuplé par des élèves et professeurs possédant des facultés "magiques", plus rien ne devait me surprendre, même une vache qui volerait.

J'avalai ma salive puis posa un coude sur la table avant d'y appuyer ma tête. De l'autre main, je saisis les sucreries, les déballai puis les mangeaient.

Mon interlocutrice, me voyant manger, reprit :

« Il semble bien qu nous venions tout deux d'une classe social proche l'une de l'autre, mais pardonnez-moi je n'ai aucune envie de jouer à l'hypocrite aujourd'hui. Je viens d'arriver ce matin, je suis perdu et fatiguée. Tout ce que je voudrais c'est que vous ayez l'obligeance de me dire les rudiments pour s'en sortir ici. »

Ainsi, mes soupçons étaient fondés. Mais pas étonnant, vu la qualité extrêmement élevée d'expression de la demoiselle, il était évident qu'on était issu de la même bourgeoisie, même si quelques décennies nous séparaient. Bon, peut être que j'aurai dû soigner ma propre expression, mais ce n'est pas grave (ma mère n'est pas là donc elle me dira pas : « Tu dois t'adresser avec plus de grâce, gnagnagna », j'en grimace en y repensant -.-).

Bref, donc elle n'était pas d'humeur à jouer aux hypocrites, tant mieux : je DÉTESTE faire semblant de sourire et de sympathiser.

Elle me demanda donc conseil, sur les manières à adopter pour s'en sortir dans cet étrange et vaste de monde. Moi je vous le dit : si c'étaient mes sœur à ma place, elles riraient de cette pauvre et élégante demoiselle. Mais moi, je n'ai pas que ça à faire, il n'y a rien de drôle. D'ailleurs, rien n'est drôle dans la life, y'a que les livres qui comptent, le reste est secondaire...


Bien, pour la répondre, déjà : combien de temps je suis arrivé ici ? Je pense bien avoir dormi ici pendant une soixantaine de jours, donc deux mois. Qu'ais-je fait pour m'en sortir... Je n'ai rien fait de spécial à vrai dire ._.

Donc j'allais répondre :

« Eh bien, très chère demoiselle Amalia, je commencerai par vous apprendre qu'ici, rien n'est gratuit B) »

Bah quoi ? Si ça se trouve, elle a plein d'autre bonbon dans ses poches et qu'elle ne veut pas me les donner non ?! Ceux que je viens de dévorer ? Ah bah non, ça c'était pour l'info que rien n'était gratuit ._.

« Et aussi que tous vos billets — que ce soit des francs, des Deutsch Mark, des dollars ou des livres sterling — ne valent rien ici. »

Il profita du silence que j'avais laissé pour me donner son nom.

« Je suis Mercure, et merci BEAUCOUP pour les confiseries... »

Mercure ... un nom peu commun, du moins à mes yeux. Mais qui sais si ce nom n'est pas des plus banal de la où il vient. D'ailleurs, lui-même était peu commun, il n'avait pas le moins du monde réagi aux mains qui étaient apparues sur la table. Comme si cela se faisait tous les jours ici. Et en même temps, l'avidité dont il fait preuve devant ses friandises est assez mignonne, avec un petit côté enfantin malgré tout. Mais bon, je continua de parler. Mercure lui s'était contenté de poser son coude sur la table, et la tête sur le coude. Puis il dévora les friandises. Il était plus tôt agile, pour les déballer ainsi et les manger d'une seule main.

Je fini par fermer ma bouche. Il avait tout de même eue le temps de tout manger, sans laisser la moindre petite miette de son repas sur la table. Il semblait d'ailleurs très heureux. Après ma petite tirade, le jeune garçon fit de nouveau s'élever sa jolie voix dans l'air :

« Eh bien, très chère demoiselle Amalia, je commencerai par vous apprendre qu'ici, rien n'est gratuit. »

Il y eu un temps. Il était toute de même agréable, pas une remarque sur le fait que je ne voulait pas être hypocrite. Pas un rire ou sourire non plus. Je compris néanmoins qu'il voulait sans doute quelle que chose de moi. Mais je n'aie rien. Je fronça donc légèrement mes sourcilles. Me voila dans une drôle de situation.

« Et aussi que tous vos billets — que ce soit des francs, des Deutsch Mark, des dollars ou des livres sterling — ne valent rien ici. »

De toute les façon possible, je n'aie ni argent, ni autre autre à lui donner. Rien, absolument rien. Cela m’apprendra à jouer les jeune fille franche, on n'en était jamais récompensée. Je poussa un léger soupir.

" Je le comprend sans mal, cependant je n'aie rien. Tous ce que j'avais ce son les friandises que tu viens de manger. Il n'y a rien que je puisse faire, dans ce cas ? "

« Je le comprend sans mal, cependant je n'aie rien. Tous ce que j'avais ce son les friandises que tu viens de manger. Il n'y a rien que je puisse faire, dans ce cas ? »

Rien, elle n'avait ? Absolument rien ?

Je pouvais en douter, les mensonges font partie de mon quotidien, depuis ma plus "tendre" enfance.
Je commençai à grimacer, puis fermai les yeux avant d'expier un soupir. Bon, ce n'était pas vraiment un drame puisque j'avais déjà ma réserve de bonbon dans ma chambre mais, j'avais la flemme de faire tout ce chemin jusqu'aux dortoirs en fait ._.

Mais bon, comme j'étais d'humeur sympathique, je décidai de fermer les yeux pour cette fois, puis reprit mon air habituel — puisqu'il n'y a plus de bonbons T.T —, c'est-à-dire un visage où toutes émotions étaient absentes.

« Je plaisantais voyons, il n'y a pas de règle de "donne si tu veux recevoir" en ce bas-monde — même totalement différent de la Terre. »

Je toussai un coup, puis esquissai un petit sourire de diablotin.

« Eh bien, ma chère Amalia, je ne vais pas vous le cacher plus longtemps mais vous me semblez fort sympathique, aussi j'aimerai faire connaissance avec vous, devenons bons amis — sans hypocrisie, à bon entendeur —, dites-moi donc de quelle époque et de quel pays vous venez :) »

Il faut savoir que la qualité d'expression que j'ai employé a totalement disparu à mon époque (sauf dans les livres et histoires), je l'ai utilisé juste pour qu'elle me comprenne mieux (et histoire que je n'ai pas trop l'air idiot devant elle).

J'attendis donc une réponse sortir de ses minces et tendres lèvres.

Après ma réplique, Mercure cligna des yeux, semblant réfléchir à ma phrase. Il fit ensuite une furtive grimace, et conclu cela par un soupire. Enfin, son visage ce vida de toute expression, chose qui ne l’empêcha pas de me parler.

« Je plaisantais voyons, il n'y a pas de règle de "donne si tu veux recevoir" en ce bas-monde — même totalement différent de la Terre. »

"donne si tu veux recevoir" ... c'est pourtant l'une des règles fondamentales du règne humain. On doit toujours faire quelque chose pour en obtenir une autre. Simplement, il y a différentes méthodes, plus ou moins agréable pour celui qui l'utilise.
Mercure lui s'était contenté de tousser, avant d'émettre un sourire que l'on pourrait facilement qualifier de " diabolique". Etrangement, cela me rassura. En effet, personne de notre classe n'auraient put faire un telle sourire, qu'importe à quelle point il en aurait envie. Car, plus que tout, c'est l'apparence qui prime. Ainsi j'en conclu que lui non plus ne jouer pas au hypocrite, au moins un peu.

« Eh bien, ma chère Amalia, je ne vais pas vous le cacher plus longtemps mais vous me semblez fort sympathique, aussi j'aimerai faire connaissance avec vous, devenons bons amis — sans hypocrisie, à bon entendeur —, dites-moi donc de quelle époque et de quel pays vous venez :) »

Amis ... Je n'était pas sur de pouvoir devenir amis avec lui, sur commande. Mais après tout, je risquais de souvent voir les même personnes, alors autant avoir des alliés tout de suite.

" C'est aussi avec sincérité que je vais vous répondre. Avoue avoir moi aussi envie de vous connaitre un peu plus, et j'espere que l'amitié en découlera naturellement. Je suis née en Prusse, le 5 mars 1902. Aussi je suis agée de 17 années. Et vous d'où venez-vous, et de quelle époque ? "

Je laissa passer une second avant de me décider à poser la question qui me bruler les lèvres.

" Pardonnez-moi, mais pourrais-je vous tutoyer ? "

Il n'y avait qu'une seule personne avant mon arrivée ici que j'avais tutoyer, cela avait donc une importance particulier à mes yeux. Mais mon instinct me disais que je devais le faire.

« C'est aussi avec sincérité que je vais vous répondre. Avoue avoir moi aussi envie de vous connaitre un peu plus, et j'espere que l'amitié en découlera naturellement. Je suis née en Prusse, le 5 mars 1902. Aussi je suis agée de 17 années. Et vous d'où venez-vous, et de quelle époque ? »

Elle ne me laissa pas de répit.

« Pardonnez-moi, mais pourrais-je vous tutoyer ? »

Bah tiens, pourquoi pas ? Après tout, j'en avais marre de vouvoyer.

« Bien sûr qu'on peut se tutoyer, ça m'arrange à vrai dire [..]. »

Donc elle était née en 1902 et avait 17 ans, elle avait donc quitté son monde en 1919, soit un an après la 1ère Guerre Mondiale. Que sanglante période, une intime envie de lui révéler une existence d'une 2nde Guerre Mondiale me tortillait l'esprit. Mais ce n'était pas important, donc je laissai tomber l'idée.

« Je suis donc Mercure, je suis né le 23 Septembre 2000 et j'ai totalisé jusqu'à présent, 14 bougies. »

Le temps passait, on ne s'en rendait pas compte.

Je repris :

« Mais dites-moi, votre pouvoir consiste-t-il donc à manipuler l'ombre, comme j'ai pu le remarquer avec les bonbons que vous m'avez permis de manger ?

Car s'il s'agit bien de cela, il faudra que je pense à informer aux scientifiques sur Terre — si par malheur, j'y retournais — que toutes les lois de la physique en rapport avec les photons sont à refaire ! »

« Bien sûr qu'on peut se tutoyer, ça m'arrange à vrai dire [..]. »

Je lui fit donc un sourire sincère ( ça en deviens presque une manie aujourd'hui ). Puis il repris la parole.

« Je suis donc Mercure, je suis né le 23 Septembre 2000 et j'ai totalisé jusqu'à présent, 14 bougies. »

Il était donc né bien après moi, presque un siècle d'écart entre nos deux naissance. Et en même temps, notre différence d'âge est minime, quelle étrangeté. Pourtant, il y avait encore cette même hypocrisie propre à l’aristocratie, si j'en croyait ses paroles.

« Mais dites-moi, votre pouvoir consiste-t-il donc à manipuler l'ombre, comme j'ai pu le remarquer avec les bonbons que vous m'avez permis de manger ?

Car s'il s'agit bien de cela, il faudra que je pense à informer aux scientifiques sur Terre — si par malheur, j'y retournais — que toutes les lois de la physique en rapport avec les photons sont à refaire ! »

Je ne sais pas du tout ce que sont les photons dont il parle, surement que ceux-ci ont étaient découvert après mon époque.

" Effectivement, je "manipule" les ombres. Ou plus précisément, mon ombre peut devenir quelque chose d'existant, comme une main, ou un objet. Cependant, je ne sais point ce que sont ses "photons" dont vo.. tu parle.
Et toi, quel est donc ton pouvoir ? "

Tout en parlant, j'avais fait apparaitre une main, cette fois parfaite (c'est à dire, avec la bonne couleur, texture, etc ... une vrai mains quoi). Puis je la transforma en une tasse ne porcelaine blanche à liseron bleue. Très belle, au passage. Et finalement, je fit redevenir mon ombre à son état d'origine.
Après cela, j'attendis tranquillement sa réaction et sa réponse.



[HPR : dans ton poste tu dis :
« on peut se vouvoyer »
je l'aie remplacé par tutoyer car il me semble que c'est ce que tu voulais dire. J'espère ne pas m'être trompée. ]

« Effectivement, je "manipule" les ombres. Ou plus précisément, mon ombre peut devenir quelque chose d'existant, comme une main, ou un objet. Cependant, je ne sais point ce que sont ses "photons" dont vo.. tu parle.
Et toi, quel est donc ton pouvoir ? »

L'ombre de sa main changea de forme et se transforma en... en... euh... Une TASSE ! o.o J'en fus quelque peu surpris — quoi de plus anormal, pour un amoureux des sciences tel que moi ?
Mais bon, ce qu'on appelait "magie" était de mise [..].

Alors, les photons ; il fallait que j'explique en quelque mots ce que ça signifiait (car ça n'avait pas encore été découvert à son époque) :

« C'est incroyable, j'en apprends de plus belles dans ce monde O.o

Euh pour les photons, ce sont des... Euh... Particules qui "constituent" la lumière pour faire simple ._. »

Quoi qu'il en soit, son pouvoir était très original. Ça aurait pu me servir pour Halloween *sortie*

« Quant à mon pouvoir, je ne peux pas vraiment l'utiliser quand je veux, mais en gros, je suis capable d'expédier un éléphant à 3 km de moi — EXPRESSION !! /lOl/ —, s'non, chuis très limité ._. »

Oups, mon langage commençait à devenir style ado du XXIème siècle o.o

« Enfin, sinon, je suis très limité je veux dire... »

J’espérais alors que la jolie demoiselle comprendrait ce que je voulais dire (c'pas évident, les bonbons ça fait perdre la tête /o/).