Une porte. C’est pourtant juste une porte que je venais de passer, non ? Alors peut-on m’expliquer, comment ( Nom de Dieu) je viens de passer des quartiers sales et gris d’une petite ville de Prusse, à Ca !! Une plaine verdoyante, magnifique et en plus ensoleillé. De là où je suis, une sorte de colline gigantesque, je vois un grand ( euphémisme mes amis, euphémisme) château de pierre blanche. Il est magnifique, éblouissant, j’en reste sans voix. Mon ancien château est une masure comparait à cette incroyable bâtisse. Je remarque enfin qu’il semble y avoir des gens dans et devant ce château. Alors que j’allais descendre, une petite fille, très jeune apparu devant moi. Je n’eue pas le temps de poser la moindre question, qu’elle se saisis de ma main, et m’entraîna à sa suite. A la fin de cette course folle, me voila devant une porte, massive et impressionnante. Je me redresse ( je m’était un peu penché pour retrouver mon souffle) j’espérais une réponse de l’enfant. Mais surprise, elle a disparu. Que faire ? Je n’eue pas le temps de pousser la réflexion, qu’une voix indiscutablement masculine me demanda d’entrer. Un peu méfiante après l’expérience de tantôt, je fini par me dire qu’au point où j’en était autant continuée d’avancer. Je poussa la porte.

Bienvenue ~ Bienvenue à Lost Academy !

Je regarda l’étrange jeune homme face à moi. Il parait réellement jeune pour un Directeur, et bien trop enjouer. Mais bon, autant ne pas prendre de risque, cet endroit est vraiment trop étrange. Ainsi je me contenta de fait un doux sourire ( ça à la capacité d’amadouer les gens, presque toujours ) en le remerciant de cet accueil si agréable. Ne pas en faire trop, juste assez pour être agréable. Après cela le Directeur, repris la parole. Il m’expliqua que j’aie était choisi, car j’aie un don, que cette académie est hors du temps est de l’espace, et encore plein d’autre chose. Il termina sa tirade par une phrase qui faillit briser mon masque.

Ah aussi, vous pouvez bien évidemment partir d’ici à tout moment. Ce n’est pas une prison ! Cependant je tiens à vous prévenir que, pour le moment, personne n’a jamais trouvé la porte de sorti. Mais vous pouvez chercher si vous le voulez !

Qu’est-ce que c’était sensé vouloir dire ?! On est prisonnier ?! Mais je me calma, j’avais bien réussi à gardais mon visage et mes mouvements sereins, comme si tous ce qu’il me disais était banal au possible. Je le remercia pour toutes ses informations.
Il semble que mon air calme lui plu, il me donna mon numéro de chambre est u truc non-identifié qu’il appela un « portable ». Puis il enchaîna, encore plus enjoué, sur le « Conseil des Etudiants », le fait qu’un peu de calme serais bien, et d’autre chose que je n’ais pas compris. Et sans avoir rien compris ni eu le temps de donner mon avis je fut enrôlée en tant que « secrétaire » pour le « CE ». Bref je savais que dans ce groupe on était 4 (avec moi) et que le chef s’appelle Alois Nathaniel Woodstock.

Finalement je retourna dans le couloir. Perdue elle partie dans les couloirs et fini par arriver dans le hall. C’est comme ça que je me retrouva planter en plein milieu, attendant quelque chose, sans savoir quoi.

Aah … Le bonheur … Week-end … Dormir tard … Enfin tard … Vu l’heure, 11h, c’est tôt pour moi en plein week-end … Bon, allez ! On se lève, on cherche le pantalon dans toute la chambre, qui est bien sûr en-dessous du lit, logique. Il est là tous le temps mais bon … On peut oublier, c’est le matin ! Ou l’avant-midi pour les autres ronchons, qui prennent tout au mot et à la minute près. Mais bon … Go pour se laver et avec entrain ! Ce qui signifie pour moi : faire la gueule, jusqu’à, les yeux plissés et laisser le pantalon de training se casser la gueule, quitte à tomber avec. Ceci est ma définition de marcher avec entrain. Bon, passons le lavage, habillage, coiffage. Quoique la dernière option ne sert strictement à rien, à cause du casque moto blanc en cuir que je mets chaque fois sur ma tête. Bon bref, passons. Habillée d’un jeans blanc, je regardais par la fenêtre, me demandant quoi faire … J’aurais bien voulu dormir mais bon, je me répète … Une idée me vint alors. Je prends vite un livre, en enfilant vite fait mes vieilles baskets. Pour une fois que je ne les oublie pas !

Et hop, c’est parti pour je ne sais où dans les jardins … Ah ! J’allais oublier ! Un paquet de sucettes goût fraise ! Je peux partir, maintenant. On ferme la chambre à clé, sinon l’autre baka va me remonter les bretelles, et direction les escaliers. Concentrée dans la lecture de mon livre, je descendais les escaliers, lentement mais dangereusement. Ratant une marche, ou même en descendre une qui n’existe même pas, oublier de tourner, se prendre un mur … Pourtant, je ne sortais pas le nez de mon livre. Il faut dire qu’il était passionnant ! Ce doit être la 300ème fois que je le lis. C’est ma seule lecture passionnante. Bon, en tout cas, j’arrive dans le hall, saine et sauve, enfin presque. J’avais réussi à me cogner contre un mur, heureusement, mon casque a amorti le choc. Bon, en bas, j’avance et, là, je ne sais pas ce qu’il se passe, je vais dans tout les sens, cherchant désespérément la porte pour sortir. Oui, bizarre mais je suis ainsi. Je levais les yeux un instant, me rendant compte que j’avais tourné en rond … Me retrouvant donc devant les escaliers …

« Quel sens de l’orientation … Je suis réellement la meilleure … soupirais-je, e me sentant nullement imbécile. »

Je refermais le livre, me retournant vers la porte. C’est là que je vis une fille, de mon âge, je dirais, avec des cheveux blancs et qui a l’air un peu perdue. Et là, deux choix s’offrent à moi : soit je passe devant elle en l’ignorant totalement, soit je l’aide … C’est un choix difficile … Mais étant dans un bon jour, je vais l’aider ! Je m’approchais, ouvrant mon paquet de sucettes, et avec un grand sourire hypocrite sur le visage, s’il vous plait ! Il faut toujours faire bonne figure face aux nouveaux.

« Gozaimasu ! »

Bah quoi ? C’est interdit de dire bonjour dans sa langue maternelle ? Enfin, maternelle … Dans sa langue ‘’principale‘’. Bon, traduction : Gozaimasu : bonjour pour le matin, forme plus polie que Ohayo.

« Tu es nouvelle et perdue, je parie ? »

Il faut dire que cette école est tellement grande que même moi, j’arrive à me perdre … Surtout pour arriver en salle de classe, bizarrement.

Alors que j'étais toujours immobile dans le hall, une jeune fille s’approcha de moi. Son premier mot fut assez surprenant, à mes yeux :

« Gozaimasu ! »

Je ne sais ab-so-lu-ment pas ce que cela veux dire. Surement une façon étrangère de dire bonjour. Après tout on l'avait prévu des gens de "toutes les époques, de tout les lieux" ... Mais je ne savait vraiment pas quoi répondre. De plus rien ne dit qu'elle comprends ma langue ! Heureusement la nouvelle venue repris la parole à ma place.

« Tu es nouvelle et perdue, je parie ? »

Je fut soulagée de voir que l'on parler la même langue. Sus était difficile de communiquer sans cela. Cependant je ne suis pas vraiment habituer à cette façon de parler. Bien évidement avec la guerre, je suis rester longtemps dans les rues mais toute de même. Je ne parlais presque à personne. Qui plus est, l'apparence de cette demoiselle me choqua ( enfin presque, je sais gardais mon sang froid ! ) Cheveux rose, tenue étrange ( quelque peu vulgaire à mes yeux, mais après tout, moi je doit avoir l'air vieillotte ( et oui, je suppose qu'elle est née après moi ( bon j'arrête les parenthèse))) et un ... une ... bref, quelque chose de non identifier ( il y a beaucoup de chose non identifier ces temps ci ) sur la tête. Mas des choses qui ne me serais même pas venue à l'idée ne serais-de que de les imaginer ne font que m'arriver depuis que j'ai vu ce labyrinthe. Ainsi pour m'adapter à ce nouvel environnement j'allais devoir faire fi des moeurs qui aurait pu me parait douteuses ou scandaleuses, et peut-être jusqu'à aller changer mon comportement ( extérieur s’entend ) Heureusement pour moi, j'aie la bonne (très bonne) habitude d'être toujours un peu déconnecter des choses ce qui m’évite certain désagrément ( comme ne plus savoir quoi dire ou faire ) en plus de mon éducation de Lady ( plutôt de poupée grandeur nature, en réalité. )

Quoi qu'il en sois, je lui répondis rapidement, sans trop de problème malgré le flot de pensée qui m’assiégeais à l'instant :

" Bonjour. Effectivement je viens juste d'arrivée, et je suis égarée. Pourriez-vous m'aidez à m'orienter dans ce lieu, je vous prie ? "

Je sais bien qu’elle n’a rien compris du tout à mon bonjour, mais c’était fait exprès. J’aime faire chier les gens avec mon japonais. Bon, bref … J’allais oublier le respect, retirons ce maudit casque et gardons-le en main, en gardant le paquet de sucettes, bien sûr, tout en l’écoutant :

" Bonjour. Effectivement je viens juste d'arrivée, et je suis égarée. Pourriez-vous m'aidez à m'orienter dans ce lieu, je vous prie ? "

Ouh … Elle doit venir d’un milieu contraire au mien celle-là … Bon, allez, soyons gentille, et répondons à cette vieillotte perdue … Elle doit venir de quand ? J’en sais rien … Et d’où ? J’en sais encore moins … Pourrait-elle venir de la Lune ? Bah, quoi ? C’est tout à fait possible … Enfin je crois … Bon, je devrais lui répondre depuis le temps.

« Et où voudrais-tu aller ? »

Pourquoi je devrais la vouvoyer ? Elle a presque mon âge non mais oh … Il ne faut pas exagérer. Je sortis une sucette, la déballa et la mit en bouche, foutant le papier dans une de mes poches, avant de tendre le paquet vers cette nouvelle, disant à peine :

« T’en veux ch’une ? Oh bah chinalement na … »

Et je plaçais le paquet dans mon casque, comme quoi ça sert les casques … Je pris la sucette en main, pour ne pas postillonner tout partout.

« Tu veux aller aux dortoirs ? Aux toilettes ? En salle de classe … Quoique … On est quel jour … ? Ah oui ! On est … En week-end … Mais … Samedi ou dimanche … ? Ouhlala … Il faut que je sache pour mon réveil demain … Il faut que je le mette à … 10h30 … Bon, bref ! Tu veux aller où ? »

Je monologue et alors ? Ce n’est pas votre problème … Mais, je sens le coup tordu pour cette pauvre fille, venant de moi. Je ne sais pas pourquoi … Mon quart d’heure de bonté doit s’être écoulé …

« Ah ! Et je m’appelle Elisabeth et toi ? »

Beaucoup de questions pour bien l'embrouiller, ouh que je suis méchante !

la jeune demoiselle aux cheveux rose enleva la drôle de chose de sur sa tête après ma question. Heureusement la réponse ne pris pas trop de temps à venir.

« Et où voudrais-tu aller ? »

A vrai dire je n'en aie aucune idée. J'allais partager cette pensée avec elle quand elle sortie un étrange petit sachet, pris à l’intérieure une sucette et commença à la manger.

« T’en veux ch’une ? Oh bah chinalement na … »

Sans même attendre la moindre réponse de moi, elle rangea son paquet. Puis elle repris sa tirade.

« Tu veux aller aux dortoirs ? Aux toilettes ? En salle de classe … Quoique … On est quel jour … ? Ah oui ! On est … En week-end … Mais … Samedi ou dimanche … ? Ouhlala … Il faut que je sache pour mon réveil demain … Il faut que je le mette à … 10h30 … Bon, bref ! Tu veux aller où ? »

J'était certe un peu perdu dans ce flot de parole, mais je continua à sourire, simplement.

« Ah ! Et je m’appelle Elisabeth et toi ? »

Elle termina enfin la cascade de parole par cette simple phrase. Je pris cela pour un accord à ce que j'aie la parole à mon tour. Ainsi, je ne me fit pas prier pour répondre.

" Je me nomme Amalia. Quant à savoir où je veux aller, il me semble que savoir où je pourrais dormir ce soir est important. Donc si cela ne vous importune pas de trop, pourriez-vous me montrer où se situe ces "dortoirs" ? Aussi le Directeur m'a expliquer brièvement où sont les classes mais je ne rechignerais point à ce que vous me les indiquiez avec un plus plus de précision. Une dernière chose, qui me semble être la deuxième plus essentiel, pourriez-vous me dire, où pourrais-je trouver Alois Nathaniel Woodstock ? Le Directeur a fait de moi la secrétaire du " Conseil de Etudiant" et m'as dit de trouver ce jeune homme puisqu'il est le Président. Je vous présente mes excuse de parler autant, mais c'est que j'ai peur d'oublier si je ne le fait pas."

Pendant tous ce temps j'aie réussi avec brio à garder une mine de circonstance ( sois sourire, sembler gênée, etc ...). J'espère juste que les gens n'ont pas trop changer avec les années, que je puisse toujours manipuler grâce à l’aisance que j'aie durement acquisse avec le temps.

" Je me nomme Amalia. Quant à savoir où je veux aller, il me semble que savoir où je pourrais dormir ce soir est important. Donc si cela ne vous importune pas de trop, pourriez-vous me montrer où se situe ces "dortoirs" ? Aussi le Directeur m'a expliquer brièvement où sont les classes mais je ne rechignerais point à ce que vous me les indiquiez avec un plus plus de précision. Une dernière chose, qui me semble être la deuxième plus essentiel, pourriez-vous me dire, où pourrais-je trouver Alois Nathaniel Woodstock ? Le Directeur a fait de moi la secrétaire du " Conseil de Etudiant" et m'as dit de trouver ce jeune homme puisqu'il est le Président. Je vous présente mes excuse de parler autant, mais c'est que j'ai peur d'oublier si je ne le fait pas."

Amalia ? Original ... En tout cas, c'est pas dans les environs de mon pays d'origine ... Aheum bref … C’est quoi ce nom, Nathaniel ... ? Ah oui … Mais non. Je ne l’emmènerais pas là … Je lui montrerais de loin et encore … Je tiens à ma petite personne … Vu sa réputation ... Je réfléchissais alors … Par où commencer ? Bon … Y’a le premier étage … Avec euh … Les salles de classe je crois … Le deuxième ce sont les dortoirs … Je crois … Oui, c’est ça … Je gardais ma sucette en main, répondant :

« Bon, ben, je peux te montrer les salles de classe, qui sont au 1er et les dortoirs, au 2ème. Par contre … J’ai peut-être perdu ça de mes origines mais tutoies-moi … J’ai l’impression de parler à un professeur ou à un de mes parents … Ah et … Pour Nathaniel … Je préfère que tu t’adresses à quelqu’un d’autre … Bon, allez, suis-moi.»

Je remis mon casque juste après avoir remis ma propre sucette en bouche, gardant mon paquet en main et mon livre en poche. Je soupirais, charité quand tu nous tiens … Je commençais à marcher vers l’escalier. Je sortis une sucette du paquet et lui présenta :

« Tu veux ? Car bon … Il te faudra du courage pour monter les escaliers. Et ceci est la seule source de courage dans le coin.»

Vite que la visite soit finie et que je puisse flâner dans des coins perdus avec mes sucettes et mon bouquin … Aaaahlalala … Mais pourquoi je lui en propose une moi ?!

Elisabeth pris quelques second pour me répondre, sa sucette à la main. Elle semblait pensait ce qu'elle pourrait bien faire. Ou plutot où pourrait-elle m'emmener.

« Bon, ben, je peux te montrer les salles de classe, qui sont au 1er et les dortoirs, au 2ème. Par contre … J’ai peut-être perdu ça de mes origines mais tutoies-moi … J’ai l’impression de parler à un professeur ou à un de mes parents … Ah et … Pour Nathaniel … Je préfère que tu t’adresses à quelqu’un d’autre … Bon, allez, suis-moi.»

Tutoyer ... à mes yeux, ce n'était pas quelque chose d'anodin.Pourtant il semblait qu'aux siens, cela sois le cas. Après tout, je pouvais bien faire un effort, puisqu'elle même devait être en train d'en faire un aussi. De plus, je ne compris pas trop pourquoi elle semblait mal à l'aise par rapport à ce Nathaniel, mais peut-être avait-elle des raisons particulières de l'éviter.Je n'était pas vraiment sur que ce sois une bonne idée de lui poser la question. En tout cas, pour le moment. Mais je garda l'information dans un coin de ma tête, prête à être utiliser en cas de besoin.

" Cela me convient très bien. Je vais faire un effort pour ne pas vo .. te vouvoyer. Quoi qu'il en sois je te suis. "

Je lui souris, doucement, sans me forcée. Elle, pour sa part, se remis à manger son bonbon, puis replaça son drôle de chapeau sur la tête, avant de se diriger vers l'escalier. Je fit de même, sans rechigner. Soudainement, elle me présenta l'une de ses friandises.

« Tu veux ? Car bon … Il te faudra du courage pour monter les escaliers. Et ceci est la seule source de courage dans le coin.»

Je fut surprise, mais je me contenta de la remercier chaleureusement, en acceptant le présent. Je mis un peu de temps avant d'arriver à enlever l’emballage du bonbon mais finalement il avait un assez bon gout. Pourtant il y avait une question qui me revenait sans cesse en tête. Je fit par la poser :

" Pardonnez-moi, mais qu'est-ce donc que la chose que tu porte sur la tête ? "

J'espère simplement de pas paraitre trop stupide, avec ma question. Mais qui pouvais-je moi, si cette chose n'existait pas à mon époque !

Dans les escaliers, j’avais vue ma prof et, comme le veut les japonais, je l’ai gentiment saluée avec tout le tralala, avant de tousser dès qu’elle partit. Foutue tradition … Pourquoi ne suis-je pas née en Belgique ?! Je ne serais pas obligée à toutes ces cérémonies ! Au moins, mes frères et sœurs, eux, ils n’y étaient pas obligés, car c’était écrit : belge sur la carte d’identité mais moi … Rahlalala … Japonaise mais avec des origines de la Belgique … M’oui … Normal … Surtout quand vos parents décident des déménager au Japon pour travail ! Et vouloir un gosse après … Pourquoi pas avant ?! Bon, le plus, cette Amalia veut bien faire un effort pour me tutoyer. Elle devait réellement venir d’une famille genre royale ou noble ! Mais, il y a un moins ! Elle a accepté ma sucette, malheureusement … Ca en fait une en moins … Dans MON paquet ! Pourquoi je lui ai proposé moi aussi ?! Quelle imbécile … Bon, ben, tant pis … De toute façon, j’avais pris une résolution à 13 ans d’être plus généreuse ! En bonbons, bien sûr … Les chocolats, je n’ai toujours pas souhaité être généreuse pour ça … M’enfin, elle me demanda aussi quelle était cette ‘’chose‘’ sur ma tête. Oui, elle devait venir de loin, celle-là …

« C’est un casque … De moto. On s’en sert pour ne pas s’exploser la tête contre la route, si on tombe. En fait, je ne devrais même pas le porter mais il fait froid dehors alors … Je tenais à mes oreilles … »

Née frileuse, je mourais frileuse. Peut-être qu’elle se foutait de ce détail, mais elle allait se demander pourquoi je porte ça si c’est pour protéger son crâne, d’un quelconque choc contre la route ! BOUM ! Choc ! Je me retrouvais les fesses à terre, après m’être pris le mur … Choquée, étonnée et tout ce que vous voulez …J’étais dans tous les sens du terme : sur le cul … C’est ça, être distraite et parler en même temps … En parlant de distraction : vérification des bras. Le bras gauche, ça va. Heureusement. C’était le plus visible, le droit étant caché par le mur. Maintenant, vérification sur droit …

Merde !!!! C’est quoi ce … Cette forme ?! Elle est … Elle est … Magnifique mais tout à fait ratée ! Mes deux doigts, annulaire et le petit, étaient devenues des sortes de griffes en métal. Et la partie de peau, côté cubitus, n’a pas été épargnée, même le coude est pris. Bon, on fait semblant de rien, on remet le casque en place et hop là ! … C’est toujours là … Merde … Bon, alors … On retire la poussière du casque … Ah voilà ! Enfin parti ! J’ai cru que j’allais me balader avec ça toute la journée … Bon, faisons mine de rien et sortons un sujet au hasard … Euh … Ah ! Voilà ! La connerie que tout le monde veut savoir quand il y a un nouveau ! Ce qui m’importe peu, tant qu’on me laisse tranquille, je me fou que ce soit un cro-magnon ou un homme futuriste …

« Et tu viens d’où et de quand ? »

Mince … j’ai oublié le sourire hypocrite … Faite qu’elle ne se rende pas compte que je m’en fous ! Bon, ne panique pas Elisabeth … Tant qu’elle ne verra pas tes yeux las et indifférent, elle ne s’en rendra pas compte … Lève-toi. Puis, marche et ça ira. Mange ta sucette aussi, ça paraitra normal.

Alors que nous avancions dans l'escalier, Elisabeth salut d'une façon que pour ma part je jugea étrange, une femme qui venez en sens inverse. Moi-même je la salua. Après cela, Elisabeth me répondit, à propos de la chose sur sa tête. Je fut tout ouie, ma curiosité naturelle ayant repris le dessus.

« C’est un casque … De moto. On s’en sert pour ne pas s’exploser la tête contre la route, si on tombe. En fait, je ne devrais même pas le porter mais il fait froid dehors alors … Je tenais à mes oreilles … »

Je ne sais pas du tout ce qu'est une moto, mais ça me semble très intéressant. Et effectivement vu la physionomie de la chose, enfin de ce casque, elle ne devait point avoir froid. Mais soudainement, elle se prit un mur et tomba alors à la renverse. Je fut surprise mais, à force d'habitude, seuls mes yeux trahirent ceci.

" Vo .. T'es-tu fais mal ? As-tu besoin d'aide ? "

Heureusement, il sembla que non. Je me rassura donc bien rapidement. Elle remit son casque de moto et l'époussiéra. Je cru apercevoir un éclat métallique, mais il disparu bien vite. A tel point que je douta de mes yeux. Puis elle repris la parole et je me reconcentra sur elle.

« Et tu viens d’où et de quand ? »

Elle affichait pourtant un visage neutre, comme si elle avait sorti cette phrase au hasard. Ses yeux était froid. Peu de gens l'auraient remarqués, mais j'étais trop habitué au hypocrite de l'aristocratie, pour ne pas le voir. Elle se releva, marcha out en se remettant à manger sa sucette.

" Je suis née en Prusse, en 1902. Et toi ? Cependant tu n'es pas obligé de répondre, si cette conversation ne t'intéresse pas. "

Et cela dit avec la gentillesse la plus naturelle que je pouvais feindre.

Captée, juste par la fin de sa réponse … M’enfin … Qu’elle vient de loin ! Mon Dieu ! Je suppose qu’elle ne devait rien avoir compris par mon salut. Ouh que c’est marrant ! Bon, je vais quand même répondre, normalement, en gardant mon regard de glace que tout le monde hait !

« Je suis née japonaise, en mars 1991 … Ce qui explique le salut, si jamais tu te demandais quoique ce soit … »

Par contre, son année de naissance m’intéressait. Bah oui, j’aime bien l’histoire, même si je ne suis pas très attentive … ou même pas du tout, en cours ! Juste … C’est marrant. C’est intéressant et j’adore ça ! Je n’arrive pas à l’expliquer … Même si ça me fascine, je n’arrive pas à me concentrer. C’est ainsi pour tout mes cours … Bon, alors … 1902, ce doit être beau … Rustique et tout … Quoique je ne devrais pas y être bien … Vu mon comportement rebelle et un peu bizarre pour une femme de l'époque … Oh shit hein ! Je lui demande :

« Au fait, ça ressemble à quoi ton époque ?! »

Malgré le fait que j’essayais de garder un certain calme dans ma voix, mes yeux me trahissaient, montrant mon admiration pour l’histoire. J’aimais plus l’époque du moyen-âge, mais 1900 … Ce sont les deux grandes guerres, par contre, la deuxième me fascine plus que la première, dites la guerre des tranchées. Je ne sais même plus où j’ai appris ça, moi … Mais bref, j’attendais sa réponse avec impatience. Ce qui était sûr, c’est que devait être beaucoup mieux que mon époque. Même beaucoup mieux ! Aaah ... Je m'arrêtais dans ma marche, juste pour l'écouter, mettant même le bâton de ma sucette, croquée à l'instant, dans ma poche. Ce qui montrait que le sujet m'intéressait. Je m'asseyais contre la rampe, attendant toujours sa réponse.