Nous sommes donc en cet inconnu jour de cet inconnu mois pour venir sous cette chaleur... en cours de pratique (dont l'utilité est douteux selon ma modeste personne).

Aujourd'hui était un jour spécial. Le professeur nous prenait en groupe, et il fallu que je me retrouve avec des sales gosses, inculte en science physique et ne partageant pas mon pouvoir, qui plus est : comment pouvait-on faire un cour si personne n'avait les mêmes dons ? C'était comme si on s'amusait à accoupler les kangourous avec les requins : it's impossible!

Les sales gosses, je les connaissais. Y'en a une qui s'appelle Elisabeth — tout comme moi, une fanatique des sucreries et je dois dire qu'on ne manque pas d'occasion à se disputer une malheureuse sucette. En plus, dès qu'elle voit un composant, elle le mélange avec un autre comme si c'était de la cuisine —, un autre qui s'appelait Nerran — un sale gosse de 14 piges et haut comme une pomme (p'quoi vous me regardez ?) mais qui partage avec moi la passion des sciences — et de trois autres personnes dont j'ai oublié les personnes (même si je les vois tous les jours, en fait c'est que j'ai la flemme de décrire tout le monde, m'voyez ?!)

Ah au fait, hier, on m'a collé un Italien dans la même chambre que moi ._.
C'était un mec habillé dans la mode du XIXème siècle, qui avait un peu l'air timide. Je ne l'ai vu que rentrer dans la chambre, alors que je m'apprêtais à me coucher (il m'a vu avec mon pyzama avec les zolies planètes *znirfeuh*) mais bon, passons. Donc j'étais en train de me préparer — je n'avais pas vu le nouveau, un mur séparait nos lits et je n'accordais goutte d'attention aux nouveaux, HAHAHA. Il n'était que 9h37m59 et je devais être au laboratoire à 10h00m00s, ce qui me laissait donc encore 23 minutes et 1 seconde pour être présentable.

...

Maintenant il me restait 22 minutes et 59 secondes.

...

Et maintenant... *SBAFF*


Bref, ve divais que vve me préparait pour être préventable aux v'autres élèves.

[après la douche, le petit déjeuner, le brossage de dents et l'habillement...]

Donc, 9h57m38s. Il ne me restait plus que 02m22s pour arriver au laboratoire dont l'accès se trouvait à 123 m arrondi à l'unité de ma chambre (escaliers compris). Je devais donc adopter une cadence de... 55 pas arrondi à l'unité de pas par minutes pour arriver à l'heure pile, c'était chaud et dur, dur et chaud, mais faisable (en fait, j'avais tout mon temps quoi).

[marche en cours...]

Me voilà arrivé devant la porte du laboratoire. Je frappais, puis une voix de femme mature (la prof) m'invita à rentrer, il était 10h00m00s...

Oh le cours pratique en labo … Que j’aime ça … Je courais, toute guillerette. Enfin un cours qui est utile ! Si je me souviens bien, y’a ce nouveau là, Nerran … Il est bizarre … J’ai entendu une drôle de rumeur sur lui et une chose appelée Stitch. Et l’autre fan de sucreries, qui me tape sur le système car j’aime faire des explosions, c’est euh … Ah oui ! Mercure ! Quel être bizarre quand même … Bon, bref, me voilà en avant pour un cours intéressant. J'entrais et m'installa. Assise et attendant le début du cours, Mercure arriva enfin, montrant le début du cours. Je me frottais les mains, regardant les fioles :

« Coucou mes jolies ! »

La prof dit à peine : ‘’Bonjour, alors aujourd’hui nous ferons … ‘’ que j’avais mélangé deux fioles ensemble et avait mis mon poing, sous forme de coque en métal, pour éviter de recevoir l’explosion dans la figure. Je retirais la coque, fière de moi, la solution avait de la fumée verte cette fois ! Je sortis mon cahier et barra le mot vert. Que j’étais fière … Il me restait beaucoup de couleurs à faire mais bon …

« Mademoiselle Toreil ! Pour la centième fois : attendez mes instructions !
- Mais regardez ! J’ai fait vert aujourd’hui ! Hier, c’était bleu … Et comestible en plus ! »

Oui, j’avais goûté. C’est du chose en poudre et du colorant bleu et je ne sais quoi d’autre. C’était comme un chamallow ! Il était booooon … Est-il comestible aujourd’hui ? Je le regardais. Il était bizarre … Il faisait des bulles, j’alla là où je les jetait tous : à la fênetre. Je jetais le contenu de la fiole et regarda où il était tombé. Quelqu’un glissa dessus, me faisant rire. Je la recommencerais cette expérience …

« MADEMOISELLE TOREIL ! A votre place !
- Oui sensei …»

Je soupirais et alla à ma place … Bon, petite connerie de labo faites, écoutons maintenant !

Encore un nouveau jour qui débute . Pas question de manquer une minute de cours ! Et pour ça , une technique bien simple : Pleins de réveils ! Le premier réglé à 06h00 tout pile , le deuxième à 06h30 , le troisième à 07h00 , le quatrième à 07h30 , le cinquième à 08h00 , le sixième à 08h30 , le septième à 09h00 et le dernier à 09h30 ! On peut dire que Nerran est un petit peu fou ! Imaginez Nathaniel , le pauvre colocataire qui doit supporter les "tic tac" des huit réveils et les futures huit sonneries ! Ne vous demandez pas où il les a trouvé , il les a eus , c'est tout ! Et maintenant , le pire est à venir .

Il est maintenant 05h59min59sec ... Tac ! La seconde est passée ! Le premier réveil sonne et un bruit assourdissant envahit la pièce , mais Nerran ne se réveille pas .

Le temps passe , 06h29min59sec ... Tic ! Même scénario ...

Passons alors à 06h59min59sec ... Tac ! Cette fois Nerran est réveillé ! RECORD BATTU ! Il est passé de quatre réveils à trois !

07h00min45sec ... Allez , direction la douche ! Il n'a pas oublié ses vêtements cette fois-ci . Même scénario que pour tout le monde , déshabillage , douche , savonnage , laver ses cheveux cette fois , rinçage , éteindre , sortir , essuyage , sous-vêtements , laver oreilles , coiffage , mettre un peu de déo , habillage , étendre essuies et gant de toilette , sortir de la salle de bain et regarder l'heure : 08h29min57sec ... Encore un nouveau record ! 3 secondes de moins que la dernière fois ! Et cette fois-ci seulement 2 réveils qui ont sonné pour bien faire chier Nath' ! D'ailleurs , le troisième (ce qui fait le sixième en tout) vient de sonner , mais cette fois Nerran a pu le désactiver . Il rit en ne désactivant pas les deux autres et sortit de sa chambre . Direction : Aller manger le p'tit dej' !

P'tit dej' copieux pour un grand mangeur : 4 tartines grillées au Nutella , un bol de Kelloggs "Choco' Trésor" et une tasse de café ... Vu sa taille et son poids , il est difficile de croire qu'il saurait avaler tout ça ou qu'il aurait pu déjà le faire auparavant ... MAIS JE VOUS DIS QUE CE GOSSE EST FOU MAIS PERSONNE ME CROIS !!!!

Bref , le repas terminé , encore regarder l'heure : 09h40min15sec ... Mais il n'y a plus rien à faire ! Tant pis , direction : Le laboratoire ! Il avait été forcé d'être en groupe avec deux personnes : Une grande fille aux cheveux roses qui semblait aimer ce cours mais elle était trop âgée pour lui , on pourrait la prendre pour sa grande sœur , surtout vu la taille du minus Nerran ! Et puis un autre gosse de son âge qui portait le nom d'un atome : Mercure . Il partageait le fait qu'il aimait les sciences mais son niveau semblait déjà beaucoup plus élevé à celui de Nerran . Et puis , en plus d'avoir son âge , il avait aussi presque sa taille !

Contrairement à Nerran , ils sont venus à l'heure pile , même que Mercure a frappé à la porte , il n'était pas là à l'avance hihi ! La prof' venait à peine de parler qu'il y eut déjà une explosion . C'était près de lui , ça devait être la grande ! Il était certain ! Quoi qu'il en soit , sous l'effet de la panique , ses molécules se sont modifiées jusqu'à ce qu'il prenne l'apparence d'un mignon petit chat noir aux yeux bleus . Il s'est réfugiée sous son énorme chaise comme il y a dans les labo' , apeuré par la fille ... On le changera jamais ce gosse , c'est si mignon ... Je déconne , hein , J'EN AI MARRE DE CETTE DICTATURE QUE JE SOIS LA VOIX OFF' ! QU'IL CRÈVE !

J'étais à présent à 1 mètre de l'entrée

« Mademoiselle Toreil ! Pour la centième fois : attendez mes instructions !
- Mais regardez ! J’ai fait vert aujourd’hui ! Hier, c’était bleu … Et comestible en plus ! »

Ok.

[..]

« MADEMOISELLE TOREIL ! A votre place !
- Oui sensei… »

...

Bon, du calme Cucure, CAAALMME !! Inspiiiire, expiiiiiire, INSSPIIIIIREE, EXPIIIIIIIIIIIRE...


Je vis ensuite un chat passer à côté de moi ; il se réfugia sous la place de Nerran. Je ne ferai pas de commentaire sur l'apparence mais si j'étais une fille, j'aurai dit :
« OMFG, IL EST TROP CHOUPICHOU CE CHAT !! »
Mais ce n'était pas le cas, alors AVFF *sortie*. Je pris place à mon tour, et le professeur, constatant que tous étaient présents, commença son cour. Il toussota avant cela :

« Hum, outre ce petit incident... »
Elle s'arrêta puis jeta un regard noir sur Elisabeth avant de reprendre.
« Nous allons pouvoir commencer le cour. Veuillez sortir votre grimoire, à la neuf cent cinquante-troisième page s'il vous plait ! » (car oui, l'épaisseur était plus importante que trois ordinateurs portables empilés — heureusement qu'on n'a pas à les transporter).

Mais quelle plaie ces grimoires, quelle aberration ! Nous prîmes au moins 5 minutes pour arriver à la 953ème page (car elles ne sont pas numérotées, ça fait "trop moderne" nous dit le professeur). Heureusement qu'on a inventé la fonction "survoler les pages vite-fait pour arriver plus vite à la page demandée", sans quoi, on aurait pris 2 siècles.

« Pas trop tôt. » fit-elle avant de jeter une grimace sur son manuel.

Ok.

« Euh excusez moi, je voulais dire : deux cent cinquante-troisième page, toutes mes excuses... »

...

Bon, re-du calme Cucure, du CAAALME !! Inspiiiire, expiiiiire, INSPIIIIREE, EXPIIIIIIIIIIREEE !!


Car si j'étais extrêmement calme en temps normal, je pouvais rapidement perdre rapidement patience pour tout ce qui concernait les bonbons et la physique.

Bref, il était à présent 10h27m12 secondes. Ironiquement : on pouvait savoir l'heure mais impossible de connaitre la date — je suis sûr que c'était galère pour les autres, quand le prof. planifiait des contrôles ._.

« Donc aujourd'hui, nous allons apprendre à fabriquer des potions contre... »

J’ouvrais mon manuel, sifflotant. Mais pourquoi tout le monde me regardait méchamment ?! Jouant avec mon stylo, je remarquais un chat, en plein milieu de la tirade quotidienne de la prof. Il était tout mignon. Petit, noir, avec des yeux bleus … Je le regardais, hésitant entre : le prendre et faire un topo pas possible ou l’attirer. Mais … Où est Nerran ? Ce serait … C’est vrai que les yeux sont pareils … Un petit coup d’œil vers la prof, ouf … Trop occupée à être assaillie de questions. Je me retournais vers le chat, lui tendant la main pour inspirer confiance :

« Coucou, toi, allez … Viens près de moi … »

Non, je ne m’abaisserais pas au ‘’minou, minou !’’ Ne voyant aucunes réactions, je sortis un bonbon mou de mon plumier, le deuxième je l’ai mangé. Qu’il était bon … En plus, ils sont à la fraise ! Aah, il est en train de sentir le bonbon. Je le pris à bras et recula ma chaise pour le poser sur mes genoux et lui donner le bonbon pour manger. Je le caressais sur le haut de la tête, entre les oreilles. J’ai toujours aimé les chats, en fait. Mais ma mère en était allergique, tout comme mon frère et ma sœur … Au moins, mon père et moi n’avions rien contre. Attend … Elle vient d’écrire quelque chose la prof, là, non … Ouh là ! C’est quoi tout ça ?! Mon dieu … Ah oui ! Ce sont des symboles chimiques ! Bon, je les écris vite fait, attendant de pouvoir jouer avec les fioles.

« Mademoiselle Toreil … Votre casque … »

Ah bah, il lui en a fallu du temps pour le voir ! Je le retirais et le posais sur mon banc. Je soupirais, passant ma main dans mes cheveux. Après les explosions, le labo, c’est moins marrant. Je n’aime pas toute cette théorie … Je préfère la pratique, moi ! Mince, j’ai raté le mélange … Je caressais le chat, le regardant :

« T’as suivi le mélange ou pas ? »

Quand Mercure est arrivé il a totalement ignoré Nerran , mais ce n'était pas son but que d'être chouchouté . Quoi que quand la fille qui aurait pu être sa grande sœur a commencé à s'intéresser à lui , ses pensées ont changées . Certes c'est elle qui l'a fait se transformer en chat par peur , mais c'est un couillon aussi ce gosse ! Il était plongé dans ses pensées la première fois qu'elle l'a appelé et du coup il n'a pas su lui répondre . Enfin pas répondre par les mots comme il est sous cette forme mais en venant comme le ferait un chat .

Oui , il se rabaisserait à ça , mais si vous aviez l'occasion d'être chouchouté par une fille , voir plus qu'une , ne le feriez-vous pas ? Je l'avoue , je peux l'admirer ce gosse quand il faut ! En plus , elle lui présentait un bonbon ! Mercure doit être vert de jalousie après que Nerran saute sur les jambes d'Elisabeth puis mange ce bonbon . Il avait un délicieux goût de fraise .

Sur ses jambes , elle le caressait , et il s'est encore une fois rabaissé à ronronner , mais grâce à ça il a pu frotter sa tête contre la poitrine de la fille casquée . Ça ne dura pas , comme la prof' a râlé , elle a retiré son casque pour finalement continuer de le caresser en lui demandant :

« T’as suivi le mélange ou pas ? »

Il secoua la tête négativement pour lui répondre puis frotta à nouveau sa tête contre la poitrine d'Elisabeth en ronronnant , comme pour demander des caresses ...

Je hais ce gosse comme je peux l'envier comme je peux l'admirer ! Finalement , il est plus intelligent que je croyais à nouveau ! MAIS JE VEUX QUAND MÊME PROTESTER DE DEVENIR UNE VOIX OFF' AUSSI LIBRE QUE NERRAN ! IL SE PERMET DES ATTOUCHEMENTS AVEC UNE FILLE QU'A TROIS ANS DE PLUS ET MOI J'PEUX MÊME PAS M'EN PLAINDRE ! IL Y A UNE INJUSTICE ! Soutenez ma cause , la cause d'une voix off' libre , votez pour moi !

Donc comme le professeur avançait à une lenteur pas possible sur les explications, je prenais de l'avance — car fabriquer des potions qui décuplent temporairement les pouvoirs, ça pouvait m'être utile, même si je ne pouvais pas utiliser le mien dès que je voulais.

« 1) Verser de l'eau pure dans une bécher puis y mettre du sel. »

On aurait plus dit un livre de recette qu'un grimoire de potions.

« 2) Cracher de la salive dans le mélange. »

...

« 3) Faire bouillir le tout. »

Ah, je préfère ça.

« 4) Enfin, y faire mijoter 5 kilogrammes de vers de feuille*. »

Des vers de feuille ? C'était des espèces de vers de terre mais qui étaient plus longs et grouillaient horriblement dans les seaux que le professeur venait de nous donner.
j'aurais été une fille :
« AAAAHHHHHHHHHH !!! »

Mais ce n'était pas le cas, alors AVFF. Donc je m'apprêtais à exécuter les opérations lorsque SOUDAIN !! Une divine odeur parvint à mes narines, cet arôme était absolument DIVIN, tellement DIVIN que les dieux de l'Olympe auraient succombé — même avec leur délicieux Ferrero Rocher ; il me semblait bien que ce parfum s'assimilait à la fraise, une fraise tendre et juteuse, la texture devait être terriblement douce, c'était sans aucun doute, l'une des MEILLEURS ODEURS DE CONFISERIES QUE J'AVAIS SENTI CE JOUR LA !!


Sans laisser passer une microseconde de plus, je me retournai et je vis le même chat que tout à l'heure, sur les jambes de ladite Elisabeth, en train de mâcher quelque chose, avec une des expressions au visage que je haïssais le plus au monde : CE FÉLIN ÉTAIT EN TRAIN DE MANGER LE BONBON DE LA JOURNÉE !!


Euh, excusez moi, je me trompe de smiley :


Aussitôt, je saisis le seau de vers puis le jetai en direction du chat — et d'Élisabeth en l’occurrence /o\ — et sans laisser de répit, je leur jetai l'eau pure qui bouillait à 89,99 ° C :

« COMMENT OSES-TU, ÉLI', DE DONNER DES BONBONS A CET HORRIBLE CHAT ET PAS A MOI ???
COMMENT OSES-TU, CHAT, DE MANGER UNE TELLE SUCRERIE SANS M'EN PARTAGER AU MOINS 2/3 ?? »

Oh … Mon … Dieu ! J’étais trempée, ébouillantée et grouillante de vers de feuilles … Et je me faisais, en plus, engueulée ! C’est la meilleure ça ! Je regardais le chaton, trempé lui aussi. Je reculais le manuel et mettais le chat sur le banc, retirant l’un de mes deux tops pour couvrir le chaton. Je signale que je suis toujours en top noir, un peu plus serrant, le rouge étant sur le chat. Et là, réflexe, on regarde le short blanc mouillé donc transparent … Je bouillonnais … Comment avait-il osé ?! Mais voilà qui crie de plus belle :

« COMMENT OSES-TU, ÉLI', DE DONNER DES BONBONS A CET HORRIBLE CHAT ET PAS A MOI ??? COMMENT OSES-TU, CHAT, DE MANGER UNE TELLE SUCRERIE SANS M'EN PARTAGER AU MOINS 2/3 ??»

Juste pour UN bonbon ?! Je tapais mon poing sur le banc, tout en faisant peur au chat, disant d’un ton fort :

« Urusai ! »

En clair : ta gueule.

« Qu’est-ce qui te prend ?! Ce chat n’est pas horrible, de un. De deux : pourquoi devrais-tu ab-so-lu-ment avoir un bonbon de MA part ? »

Á cause de l’énervement, mon poing droit, tout comme l’avant-bras, devint une lame en métal. Je le remarquais et arrangea ça rapidement, la faisant disparaitre. Je toussais un peu, pour faire passer cet incident. Je caressais le chaton, qui était tout à fait moche mouillé. Et là, j’eus très mal aux et au visage, tout comme toutes les zones nues touchées par l’eau bouillante. Ca me brûlait réellement fort. Elle bouillait à combien l’eau … 89° ?! Putain … Je me tape une brûlure de … 2ème degré, presque 3ème … Je me rappelle ma sœur avait eu ça … En se trompant de t° pour l’eau … De son bain … Je vais me taper des cloques et tout sur moi ! Là, la prof réagit enfin :

« Elisabeth, viens à l’infirmerie avec ton chat … Mercure, deux heures de colles ! »

C’est alors qu’un italien, aux cheveux bruns, arriva dans la salle de classe, avec un air sur son visage montrant qu’il s’était perdu. Oh lalala … Le bug du débutant. C’est alors que la prof l’interpella :

« Ah tiens, le nouveau des Psychics ! Emmènes donc Elisabeth et sa bestiole à l’infirmerie ! Dis-leur que c’est un cas de brûlure ! Moi, je m’occupe de celui-là ! »

Je ricanais, enfin, vengeance … AIE ! Ma peau … Infirmerie … J’arrive … J’avançais donc, écartant un peu les bras. Que je souffre ...

AHAHAH merci Mercure ! Je savais que tu étais un partisan de ma révolution ! Enfin une punition à juste titre contre ce gosse ! Enfin un événement que la voix off' prend plaisir à commenter !

Mercure fixa Nerran comme si le fait d'avoir mangé le bonbon à la fraise que lui a offert Elisabeth était un crime qui mériterait la prison à vie ... Mais sachant que la Loi ne l'accepterait pas , il lança des vers et de l'eau bouillie à 89° ! Nerran trempé , brûlé et dérangé par les vers n'a pu s'empêcher , après qu'Elisabeth l'ait déposé sur le banc , de se gratter contre les coins pour retirer les sales bêtes tout en hurlant "Miaouuuuuu !" ou "Kiiiiiiik !" attirant l'attention de toute la classe après que Mercure ait fini son scénario . Puis vint le moment où c'est Elisabeth qui récupéra l'attention :

« Urusai ! Qu’est-ce qui te prend ?! Ce chat n’est pas horrible, de un. De deux : pourquoi devrais-tu ab-so-lu-ment avoir un bonbon de MA part ? »

Urusai ? Qu'est-ce qu'elle raconte celle-là ? Elle lance une malédiction ? Sûrement , vu la situation . Nerran se demandait dans sa douleur "Pourquoi ... Pourquoi ça pour un seul bonbon ? C'est quoi ce monde ?" Dans son malheur Elisabeth l'entoura d'un top rouge , sûrement pour le sécher ... Enfin c'est raté vu qu'il est tout aussi mouillé et brûlant ... Il continuait de se faire chouchouter par des caresses , ce qui le calmait , mais il ne ronronnait pas , pas après ce qu'il a osé faire (Je t'aime Mercuuuure !!) . La prof intervint à son tour :

« Elisabeth, viens à l’infirmerie avec ton chat … Mercure, deux heures de colles ! »

QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?! ELLE EST AUSSI POUR LA DICTATURE ELLE ?! MAIS ... MAIS ... ELLE DEVRAIT AVOIR HONTE CETTE PROF ! Bon , la réaction générale pour Elisabeth et Nerran a été justice , vengeance et peut-être d'autres choses . A cet instant , un italien - Vito , celui de l'autre jour - arriva , ce qui permit à la prof d'arranger une nouvelle décision :

« Ah tiens, le nouveau des Psychics ! Emmènes donc Elisabeth et sa bestiole à l’infirmerie ! Dis-leur que c’est un cas de brûlure ! Moi, je m’occupe de celui-là ! »

Nerran , bestiole ... Finalement , elle peut être cool ! Enfin , direction l'infirmerie , faut soigner ces brûlures et les faire sécher ! Nerran est moche avec son poil mouillé et puis faut se rendre compte qu'y en a qui se frottent l’œil car le short d'Elisabeth étant mouillé , il est devenu transparent !

Le problème lorsqu’on a vécu toute sa petite vie dans un coin reculé de l’Italie, et qu’on est pas sorti souvent en ville, c’est qu’on a un sens de l’orientation… disons… merdique. Et encore, c’est un euphémisme.
Alors lorsqu’on a vécu toute sa petite vie dans un coin reculé de l’Italie, qu’on subit un changement brutal d’environnement, et qu’en plus les couloirs sont tous identiques les uns aux autres… Vous êtes dedans jusqu’à la pointe des cheveux.

Et donc, CQFD, Vito était perdu dans l’académie… Après avoir quitté Nerran, il était parti, non sans mal, trouver sa chambre dans le dortoir A, et avait croisé son colocataire (qui portait d’ailleurs un pyjama très seyant, avec tout plein de planètes et d’étoiles dessus) qui lui avait à peine accordé un regard. Exténué, Vito était allé se coucher sans se changer, découvrant avec bonheur le plaisir que procure un bon lit douillet.
Le matin, cependant, il s’était retrouvé face à un épineux problème. Tout d’abord, il s’était levé en retard. Il se savait en retard parce qu’on lui avait posé un feuillet avec ce qui ressemblait à une fiche d’horaires, avec des salles assignées, et que l’un indiquait « Mercredi : cours pratique à 10H ». Or, il était, d’après l’horloge qui se trouvait dans la chambre…. Ben, 10H00. Aussitôt, il se dépêcha de se préparer, espérant ne pas être trop à la bourre. (Le premier jour, ça la fout mal).
Bon, pour les fringues, ça allait encore, vu que, en ouvrant des tiroirs au hasard, il avait réussi à trouver des vêtements identiques à ceux qu’il portait à son arrivée. Par contre, il ne put se nettoyer, car il n’y avait aucune bassine d’eau dans la salle de bain. Il y avait seulement d’étranges bouts de ferraille troués… Bizarre.
Une fois habillé (pas de description de la séquence, désolé mesdames)(ou messieurs d’ailleurs)(ou mes hermaphros, sait-on jamais), il s’élança dans les couloirs à toute vitesse… sauf qu’il avait oublié un léger détail : Il ne savait absolument pas où aller.

Ainsi, le pauvre petit jeune homme déambula dans les couloirs, sans savoir où aller. Il descendit des escaliers, re déambula, et, alors qu’il se pensait totalement perdu, il entendit un cri dans une salle adjacente. Il l’ouvrit tandis que deux personnes étaient en train de se disputer violemment.
Les deux belligérants étaient une jeune demoiselle qui devait avoir à peu près son âge, des cheveux roses, ce qui interpella le jeune homme, un top noir et un short blanc… mouillé.
La jeune femme était d’ailleurs totalement mouillée, et semblait souffrir quelque peu.
L’autre était un jeune garçon qui semblait un peu plus jeune que Vito, et qui… se trouvait être en réalité son colocataire. Ah.
Une grande femme, qui devait être leur professeur, lui adressa ces mots :

« Ah tiens, le nouveau des Psychics ! Emmènes donc Elisabeth et sa bestiole à l’infirmerie ! Dis-leur que c’est un cas de brûlure ! Moi, je m’occupe de celui-là ! »

Brûlure… Ah, donc la jeune femme s’était fait ébouillanté… mauvais.
Celui qui avait fait ça était donc probablement son coloc’… Super, il était avec un… un… un ébouillantomane. Franchement réjouissant.
Vito lui adressa un léger reproche :

« Toi, tu aurais du être plus calme, et ne pas l’ébouillanter… »

C’aurait pu être une simple remarque. C’aurait pu. Mais ce ne fut pas.
Comme lors que l’incident avec les mafieux, le monde se figea, et une bande apparut au dessus du jeune garçon. Elle se déplia en accéléré, montrant ce qui s’était passé durant l’altercation, et montra également le reste de la vie du garçon (et quand je dis tout, c’est vraiment TOUT, hein). Par pudeur, Vito ferma cependant les yeux, préférant ne pas trop en apprendre. La bande se rembobina finalement, montrant de toutes autres images de l’altercation (c'est-à-dire juste un cri et une engueulade).
Et le temps reprit son cours. Le colocataire jeta un regard hébéta sur son entourage, mais avant qu’il n’ait pu poser la moindre question, Vito s’empara de la “bestiole” de la jeune ébouillantée, qui, après examen, se révéla être Nerran, encore une fois transformé en chat, prit ladite ébouillantée par la main, et sorti d’un pas rapide dans le couloir en disant :

« Bon ben nous on y va, hein… »

Il ne restait plus qu’à prier pour qu’il n’ait pas fait trop de dégâts, quoiqu’il ait fait d’ailleurs.
Et il se dirigea vers un bout du couloir, au hasard. (Sens de l’orientation pourri oblige).

Une table rendit l'âme sous le poing de fer de Elisabeth — dont on se demandait si elle était vraiment une de ces filles qui, sur une colline, cueillerait des fleurs à longueur de journée pour en faire des colliers : la pure féminité quoi. [HRP: AAAAÏÏÏÏÏE !!! PATAPAY !!!]

« Urusai !
Qu’est-ce qui te prend ?! Ce chat n’est pas horrible, de un. De deux : pourquoi devrais-tu ab-so-lu-ment avoir un bonbon de MA part ? »

Urusai ? Ça voulait dire quoi déjà... *remonte dans ses souvenirs*

Ah merde, je pouvais pas le savoir puisque je n'étais pas supposé avoir vu le moindre anime sous-titré de ma vie — mais mon auteur, oui ! En plus il y avait la traduction au-dessus mais je n'étais pas censé le lire puisque c'était de la narration...

En tout cas, le short de la miss — qui était d'un blanc paradisiaque au passage — était presque... transparent. Bon ok, pas "presque", c'ÉTAIT transparent ._.
Mais comme tous les garçons de mon âge sont innocents, je ne prêtais aucune attention à ce détail.

« Elisabeth, viens à l’infirmerie avec ton chat… Mercure, deux heures de colles ! »

Fuck the what? Deux heures de colle ?

...

Vous allez rire, j'ai cru entendre "deux heures de colle"
Ah non c'était pas que mon imagination ? ._.

Et c'était sans compter l'arrivée de l'Italien d'hier que tout bascula (même si rien ne basculait vraiment).

« Ah tiens, le nouveau des Psychics ! Emmènes donc Elisabeth et sa bestiole à l’infirmerie ! Dis-leur que c’est un cas de brûlure ! Moi, je m’occupe de celui-là ! »

D'ailleurs, celui-ci m'adressa quelques mots :

« Toi, tu aurais du être plus calme, et ne pas l’ébouillanter… »

Mouais mouais.
Et donc là, Elisabeth (que j'avais sadiquement ébouillanté ) et le chat (qui devait donc être Nerran) quittèrent leur place puis se dirigèrent vers le nouveau.

« Bon ben nous on y va, hein… »

Adios amigos.
Et voilà comment ce cour se termina : deux brûlés, un nouveau mais surtout, un collé : MOI !!
What? Je l'avais bien mérité ? Repeat if you are a woman! (or a man!)

Le professeur me passa la raclée de la journée. Je fus soumis (no comment) à un contrôle surprise, qui bien évidemment, était tellement facile que tout était facile !


[..]

Il était désormais 11h15m59s et les brûlés ne devaient plus tarder à revenir (sauf si le médecin leur avait préconisé de rester dodo mais ça m'aurait étonné, surtout pour le nouveau qui n'avait rien — ça ne saurait tarder).

Après je ne sais pas combien de temps en infirmerie, je revenais, la prof voulant absolument finir son cours. Le chat sur l’épaule, qu’on avait séché et qui ressemblait donc à une touffe de poils noirs. Je rentrais dans la classe, je me vengerais ! Je regardais les bancs, étant une petite classe, nous étions tous devant. Moi, Nerran, puis Mercure … Bon … Je m’asseyais, vous pouvez remarquer les bandages un peu partout. Et pas de commentaires ! Même le visage était pris ! J’étais une momie … Un soupir puis … Je reposais le chat sur le banc, mettant mon top rouge, puis retira les poils de chat. Je fis tomber mon stylo assez loin.

« Ouuuuups ... »

Je me levais donc et alla reprendre mon stylo qui, comme par hasard, était tombé à côté de la chaise de Mercure ! Je prenais le stylo et 5 minutes plus tard, je me relevais, alors que Mercure tombait. Retour à mon banc, tout en sifflotant. Je sortis de mon sac une sucette et la montra au chat. J’avais deviné qui c’était, il ne faut pas croire. Il était assez couillon, comme chat.

« Si tu veux la manger, redeviens humain, Nerran. »

Je caressais entre ses oreilles, mettant la sucette sur le banc de la personne ciblée. Tout en me moquant totalement du fait que Mercure soit à terre. Bah oui, il doit y avoir des mites de fer dans le coin qui ont mangés une partie des pieds de sa chaise, pendant que je ramassais mon stylo. C’est tout à fait possible ! Comment ça, vous ne me croyez pas ?! Bande de pas gentils, va … Je suis l’innocence pure. Je fis alors un signe à Mercure, mes doigts étant devenus des griffes de métal assez longues et acérées.

L'infirmerie , c'est l'horreur ! Surtout quand on se transforme en chat ! Vous pouvez matter les filles , frotter votre tête contre leur seins , appuyer avec vos pattes dans des zones interdites et on vous dirait rien ... ET APRÈS ON SE PLAINDRA ENCORE DES ANIMAUX HEIN !!! IMAGINEZ QUE NERRAN FASSE CA EN HUMAIN IL EST INSULTE DE PERVERS ! (à juste titre) Bref , donc la mauvaise partie est quand on est chouchouté ... Mais par l'infirmier ou l'infirmière ! Quelle horreur ! Aaaargh ! Mais sauvez Nerran de tout ça qu'il aille se détendre avec Elisabeth en recommençant ses ronronnements innocents et tout ! Pauv' gosse ...

Enfin bref il a été séché et tout le tralalère hein , puis il a été sur l'épaule d'Elisabeth pour le chemin du retour ... Ouais , en parlant de chemin , faut que je vous parle de l'allée , sérieusement , je dis des méchancetés sur Nerran , mais Vito il a son lot de connerie aussi ! Ils ont réussi à se retrouver aux ... TOILETTES DES MECS ! MAIS IL EST COMPLÈTEMENT CON CE MEC ! C'EST PAS CROYABLE ! Bon , heureusement , Nerran a décidé de courir par lui-même jusque là car sinon il pouvait souffrir longtemps de ses brulures ! Revenons au retour qui aura été plus bref que l'aller , avec un Nerran couché sur l'épaule d'Elisabeth .

Arrivé en classe à nouveau il se demanda enfin pourquoi il n'a pas été brossé parce que maintenant il est tout moche ! (Je sais pas si l'avoir fait aurait changé quelque chose hein mais bon ...) La rose a remis son top rouge remplis de poils de chat et crasseux ... Mais elle est folle ! Et après elle jeta son stylo plus loin , à terre , oui , elle est folle . Mais pauvre de Nerran qui a déprimé qu'elle parte pendant au moins cinq minutes rien que pour aller le ramasser ! Quand elle se leva , Mercure tomba ! (et j'vous fais des rimes j'suis trop fort ! Et sur ma paye que je ne reçois pas ils osent marquer "Manque de compétences !") . Elisabeth montra une sucette à Nerran avant de lui dire :

« Si tu veux la manger, redeviens humain, Nerran. »

AH AH ! TU PENSAIS LA MATER ENCORE LONGTEMPS HEIN PETIT COQUIN ?! Obstiné , il essaya de mettre la sucette dans sa petite bouche de chat mais n'y arrivait pas . En voulant prendre le bâtonnet avec ses pattes , tout en sachant qu'elle était posée en "balançoire" sur un cahier , elle s'envola pour atterrir sur la tête de Mercure !

Ooooh malheur ! Pauvre petit Nerran ! Il fixa Zaza en faisant les gros yeux et une mine triste pour l'amadouer complété par un "Miaouu ?" d'une petite voix tristounette .

J'étais donc à terre, une sucette sur la tête et le cours fut de nouveau interrompu, le professeur se retenant de hurler comme une sauvage.

Je me relevai puis jetai un coup d'œil sur ma chaise, dont l'état des pieds étaient inutile de décrire. Ils furent comme tranchés sauvagement par une arme métallique, hors : qui avait un tel pouvoir ici présent ? Je me retournai brusquement, jetant un regard noir sur cette peste de Elisabeth [HRP: Meuh non c'pas vrai, PLEURS PAS !!!].

Je m'apprêtais à saisir une autre eau bouillante quand une sucette tomba de ma tête pour finir au milieu du seau.

Ainsi, j'avais gaspillé une confiserie pour rien, l'odeur de cette gourmandise m'aura été privée par les réactions chimiques des expériences. J'en était dégouté, it was the end of the world for me!

J'expiai un soupir, un sentiment de vide. Comment avais-je pu ne pas sauver cette malheureuse sucette ? Si je n'étais même pas capable préserver la vie d'un tel être, comment pouvais-je continuer de vivre ?
J'allais donc mourir. Mourir en incapable, mourir en raté, mourir en lâche, mourir en... *TG !!*

Bref, la prof. reprit les choses en main :

« Hum. Mercure, pourquoi êtes-vous tombé ?
- Si seulement je le savais. » répondis-je en jetant un regard noir sur LA responsable.

Now, je regrettais le fait de ne pas pouvoir utiliser mon pouvoir quand je le voulais car si je le pouvais, soyez-en sûr que tout ça ne serait pas arrivé B)

Je regardais, de un le chat qui avait fait tomber la sucette sur la tête de ce fanatique, puis la sucette tombée dans le seau. Á genoux, la tête vers le haut un grand : « Noooooooooooon ! » s’échappa d’entre mes lèvres. Je regardais Mercure, puis la prof, je me relevais, toussant un peu. Puis expliqua que beaucoup de mites s’étaient introduites dans l’académie, des mites de fers. Il fallait que je fasse l’explication avec la MAIN qui a été TRANSFORMEE en fer et DONC où il n’y a PLUS de BANDAGES ! Donc …

« Je vois, des mites de fer … Le chef du groupe s’appellerait-il Elisabeth Toreil ? »

Méchante prof … Je faisais signe que non que c’était à cause de ce chat, là ! Qu’il m’a griffé avant d’entrer en classe ! Bon, le cas de la prof réglé, je regardais Mercure.

« Toi … Tu as … Tué … MA sucette … Tu vas le payer ! »

Ooowh … Un papillon … Qu’il est beau … Poings en-dessous du menton, admirant le papillon … Je ne bougeais plus … Quoique … Le papillon fut empalé par une lame en fer … Shit … Je regardais mon bras, étant devenue une sorte d’aiguille géante … Encore trop distraite que pour satisfaire mon pouvoir …

« … Mince … »

Je rendais une forme normale à mon bras, où tout le bandage avait été détruit. Et l’une des bretelles de top … Le rouge en plus ! Me voilà réellement débraillée ! Je toussais doucement et m’asseyais sur ma chaise, caressant le chaton. Pour deux choses : 1° l’entendre ronronner 2° essuyer mes doigts pleins de liquides bizarres qui devait venir du papillon. Là, la prof r réagit … Assez violemment.

« VOUS DEUX ! J’en ai ras-le-bol ! Vous ferez chacun deux jours de colles ! Plus les deux heures pour Mercure … Avec travaux à la cantine en plus! »

… Travaux à la cantine … ? Servir les élèves ? Préparer la bouffe ? Laver les tables ? Se coltiner la cantinière ? Il n’existe pas pire …

« Et, après avoir compté le nombre de fois que vous interrompez mon cours en une heure, vous ferez des travaux en plus pour moi, pratique et théorique. En théorique math pour mademoiselle Toreil. Et en pratique endurance pour monsieur Yggdrasil. »

Si, elle a trouvé pire … Tient, elle rajoute quelque chose.

« Et comme un certain élève pense qu’être en chat signifie ne pas travailler, et ce que je trouve insultant envers moi et mon intelligence quasi parfaite, je vous donnerais … Ah voilà … Pour monsieur Ballas, ce sera faire la lecture à nos chers plus jeunes. Il faut bien les distraire, non ? »

Elle avait un de ses sourires sadique … Au secours … Sauvez-moi … Eux non, mais moi oui … Elle précisa alors que ce sera le mercredi après-midi et les week-ends pour Nerran. Durant une semaine. Pour nos travaux, par contre, rien … Je ne le sens pas ce coup … Je blanchissais, m’imaginant avec le filet de cantinière sur la tête … Servant les élèves. Au secours ! Enfin, on l’avait mérité … Nous étions fort opposés avec Mercure. Bizarrement, quand l’un voyait blanc, l’autre devait voir absolument noir. Mais c’était en plus grande partie de sa faute, à ce gosse. Il avait un air que je n’arrivais pas à avaler. Il faut dire que j’avale peu d’air, surtout snob ou autre. Il y a des exceptions mais pas des masses. Il faut vraiment avoir la même vision que moi des choses que pour m’avoir dans ses filets …

[HRP : Gomen, Mercure, mais on le mérite :3]

QUE ... QUEU ... QUEUWA ?! LA SUCETTE ! TUÉE ! MAIS QUELLE HONTE ! QU'ON LE BRULE ! AU BÛCHER ! HÉRÉTIQUE ! Ahem ... Soyons plus réaliste , à cet instant là ça a fait un grand "Miaoooooooooouuuuuuuu !" au ralenti comme dans les films quand y a un allié qui se fait tuer ! Et comme dans tout bon film y a celui (enfin celle en général ....... Mais pas là ... Faudra vraiment qu'une fille aille vérifier chez Nerran !) et ceux qui pleurent pas .

« Toi … Tu as … Tué … MA sucette … Tu vas le payer ! » s'énerva Elisabeth après que la prof' l'ait accusée coupable du malheur (qui est le bonheur des autres) de Mercure et avant qu'elle écrase un ... Papillon ? MAIS QUELLE FOLLE ! UN PAPILLON ?! PAUVRE BÊTE ! MONSTRE ! T'AS ÉTÉ SALIE HEIN ?! BIEN FAIT POUR TOI ! Quoi ? Oui , pardon , j'me calme ... Mais nan j'suis pas une méchante voix off' ! Hein ? Je tiens pas mes nerfs ? C'est faux !

Lizzie caressa Nerran , qui ronronna un instant avant qu'il se rende compte qu'un liquide s'étendait pour lui et là il est parti plus loin pour râler .

« VOUS DEUX ! J’en ai ras-le-bol ! Vous ferez chacun deux jours de colles ! Plus les deux heures pour Mercure … Avec travaux à la cantine en plus! Et, après avoir compté le nombre de fois que vous interrompez mon cours en une heure, vous ferez des travaux en plus pour moi, pratique et théorique. En théorique math pour mademoiselle Toreil. Et en pratique endurance pour monsieur Yggdrasil. »

Ah ah ! C'est bien fait pour eux ! Et Nerran qui est content parce qu'il est sauvé de tout ça ! Enfin , il est content mais il n'a toujours pas sa sucette . Et puis il peut plus se frotter contre le corps d'Elisabeth ... Mais je fais quoi moi ?! Mais tant mieux qu'y peut pu ce vieux pervers ! Enfin , la joie ne sera qu'éphémère pour lui parce que la prof' a un vrai sens de la JUSTICE !

« Et comme un certain élève pense qu’être en chat signifie ne pas travailler, et ce que je trouve insultant envers moi et mon intelligence quasi parfaite, je vous donnerais … Ah voilà … Pour monsieur Ballas, ce sera faire la lecture à nos chers plus jeunes. Il faut bien les distraire, non ? »

Son intelligence quasi parfaite ? Tseuh ! Que de modestie ! La lecture aux plus jeunes le week-end ! Ah ah ah ah ah ah ah ... Je rigole ! Nerran lire des livres pour les jeunes ! Les week-end ! Il va mourir le pauv' gosse ! Alors , c'est quand le week-end ? La voix off' a vraiment envie de commenter ça ! Elle va bien se marrer celle-là ! Bon , commentons le pauvre Nerran ...

Il se tourna vers la prof' d'un coup de son regard le plus triste , comme si il était une victime , et c'est ainsi qu'elle hurla :

-"Et en plus tu essayes de m'acheter ?! Eh bien maintenant non seulement ça sera du week-end mais ça sera AUSSI pendant 3 heures de ton temps libre TOUTE LA SEMAINE ! SORTEZ DE MON COURS ! SORTEZ OU JE VOUS ÉTRIPE !"

Cela ne faisait aucun doute , elle était à bout ... Je sais pas pour vous , mais ça sent très mal pour ces trois-là .

La seule chose que je retint de tout ce baratin fut :

« ... endurance pour monsieur Yggdrasil. »

Cette fois-ci, ce fut vraiment la fin. Comment pouvait-on oser ordonner à ma très noble et modeste personne, de faire de l'endurance ? Ce n'était pas une prof. de sport à ce que je sache ! Enfin, les maths ça l'aurait fait, mais du SPORT !! Vous rendiez-vous compte de ce que cela signifiait à mes yeux ? Moi je vais vous le dire : cela représentait 2(24) * 10(45) soit environs 21 600 calories à brûler pendant 48 heures (et encore, ce n'était qu'une estimation) sans manger, ni boire, ni aller aux toilettes (elle avait bien dit "2 jours complets" non ?) ce qui devait donc s'étaler sur une période de 24 jours pour 5 minutes par jours, comme indiqué dans les calcul suivant : 48(60) : 5 : 24 et qui revenait à me faire brûler 180 calories journaliers pour le calcul de 21 600 : (5 * 24).

C'était TOTALEMENT DÉMESURÉ et la peine n'était pas équitable du tout, mais alors pas du tout !

« Madame, votre sentence n'est pas du tout raisonnable de plus, vous n'êtes ni professeur de sport, ni professeur de maths !
- Il n'y en n'a pas justement, donc j'improvise ! (nous ne sommes pas dans un collège enfin !)
- « Sivouplé madame, on je ne recommencerai plus jamais ! » fis-je.


L'enseignante semblait ignorer toute discussion. Je me demandais alors quel Dieu hypothétique aurait bien pu décider que cette sanction sortirait de la bouche de cette sadique. Moi je vous dis, si j'avais le pouvoir de contrôler chaque atome de l'univers (même si ça ne représente que 4 % de sa composition (mais ça en fait quand même beaucoup à notre échelle (mais au moins, ça n'en manque pas))), j'aurai modifié la mémoire de c'te vieille folle atomiquement (et donc cellulairement (ou moléculement pour faire plus humain)) !

Ouille … C’en est fini de nous … Quoique … J’aie bien une idée … Bon, allez. Je pris le chat par le pelage, comme les mères le font, et Mercure par le col. Je disais au revoir à la prof, avant de me faire étripée. Je regardais par la fenêtre, rectangulaire, de la porte pour voir ce qu’elle faisait. Ouille … Les feuilles d’interro, ça sent mauvais … Je posais le chat et le gosse devant moi.

« Vous deux ! Vous m’avez causé assez d’ennuis cette fois ! On va devoir tous se rattraper ! On va devoir la payer, la soudoyer … Vous allez devoir me suivre, et m’écouter. Sinon, je vous laisse seuls pour vos heures de colles, pendant que je la paie pour ne rien avoir. »

Je rentrais pour vite prendre nos sacs et ressortait, évitant : règles, lattes, stylo et … CISEAUX !!!! Maman ! Je ferme vite la porte, voyant un bout de ciseaux passant un peu à travers la fine porte … Juste à côté de mon visage. Je lançais les sacs devant moi, prenant le rouge et noir, qui est le mien.

« Si il vous manque un manuel … »

Je regardais les ciseaux puis regardais les deux gamins.

« Vous y allez tout seul … Je tiens à ma vie … »

Je mettais mon sac sur mon épaule, toussotant. Je sortis une sucette de mon sac, soupirant.

« Voilà mon plan. On sera sympa avec elle, pendant une semaine entière. Avec cadeaux et tout. MAIS quand l’un d’entre nous offre un cadeau, les autres le garde pour eux. Et pas toutes les heures ! Un cadeau le lundi, puis mercredi et enfin vendredi. Semaine d’après, le mardi et jeudi et c’est tout ! Elle serait capable de découvrir tout cette blonde … Le premier qui fait foirer l’opération, je l’obligerais à m’embrasser les pieds ! Compris ?! »

Je suis sadique, je sais … Mais bon … Je suis tellement réaliste. Je leur donnais un dernier conseil : la prof aime les chocolats et l’alcool. Même si Mercure devait le savoir, je préférais le dire. Surtout pour le chaton. Je partais alors. Où trouver des chocolats ou de l’alcool ?! Surtout à mon âge … Surtout que … peut-être qu’elle se doutera de quelque chose … Je suis prévoyante aussi … C’est la troisième fois que je lui fais ce coup mais en solo … Elle me démasquera, j’en suis sûr … Je ne ferais rien alors … oh oui … Elle se rendra compte que je ne suis pas une fayote et elle me dispensera de tout alors qu’eux non … Enfin … J’ai une chance sur beaucoup que ça arrive … Bon, je vais quand même essayer de trouver de l’alcool … Il faut bien que je penses à moi, non ?!

Elisabeth avait fait sortir Mercure et Nerran de la classe ... Quel élan de bonté ! M'ouais ... Ca cache sûrement une dette cette histoire ... D'ailleurs , écoutez-la , elle prend la parole :

« Vous deux ! Vous m’avez causé assez d’ennuis cette fois ! On va devoir tous se rattraper ! On va devoir la payer, la soudoyer … Vous allez devoir me suivre, et m’écouter. Sinon, je vous laisse seuls pour vos heures de colles, pendant que je la paie pour ne rien avoir. »

Elle entra ensuite en classe . Nerran a causé des ennuis ?! Mais ... Mais quel culot ! Il a rien fait lui ! C'est pas lui qui a provoqué Mercure ! C'est le bonbon qu'a donné Elisabeth ! C'est Elisabeth qui a fait tombé Mercure de sa chaise et c'est encore Elisabeth qui a refusé de donner une deuxième sucette à Nerran !

Elle est ressortie avec les affaires de tout le monde et la prof semblait avoir jeté ... Des affaires ... Et des ciseaux ?! Mais ... FAUT LA RENVOYER ! AU SECOURS ! AU MONSTRE ! MAIS ELLE ALLAIT ASSASSINER UNE PAUVRE ENFANT ! (Bon elle a 17 ans et elle est de mauvaise augure mais elle a eu un élan de bonté , elle s'est sacrifiée pour sauver les affaires !) . Elle a récupéré les siennes . Nerran a prit son sac noir . Il regarda si il avait tout pendant qu'elle enchaina avec une phrase :

« Si il vous manque un manuel … Vous y allez tout seul … Je tiens à ma vie … »

Non , il ne manquait rien ... Et de toute façon une fouille approfondie pour aller rechercher peut-être un stylo ou un manuel ... Non merci ! Elle prit une sucette avant de continuer pour parler d'un "plan" :

« Voilà mon plan. On sera sympa avec elle, pendant une semaine entière. Avec cadeaux et tout. MAIS quand l’un d’entre nous offre un cadeau, les autres le garde pour eux. Et pas toutes les heures ! Un cadeau le lundi, puis mercredi et enfin vendredi. Semaine d’après, le mardi et jeudi et c’est tout ! Elle serait capable de découvrir tout cette blonde … Le premier qui fait foirer l’opération, je l’obligerais à m’embrasser les pieds ! Compris ?! »

Un cadeau ? Mais quel cadeau ? Et puis , autant , ça sent parfaitement le faux-cul ! Nerran va pas se laisser embobiner ! Il n'est pas si débile ! Après elle a donné un conseil que de donner du chocolat ou de l'alcool ... Nan , pas ça ! Pas du chocolat ! Pas de l'alcool ! Surtout pas ça ! Elle lui donne de mauvais conseils vu son age, si il obtient ça , qu'il donne , il va se faire capter ! Heureusement , elle part . Tout est bien qui finit bien ! ... Mais ... Mais qu'est-ce qu'y fait ? Nan ! Nerran ! Nerran ! Revient ! Au pied ! Tout d'suite ! Fallait que ça arrive , qu'il suive cette personne de mauvaise augure avec des plans aussi bidons ! Moi qui commençait à avoir de l'estime pour toi ! Mais ... Reviens !

Il la suivait et a repris une forme humanoïde , il était temps ... Mais , qu'est-ce qu'il a dans la tête pour faire ça ?

-"Attends ! Eliebeth , c'est ça hein ? J'l'ai entendu qu'une fois y disent tous "Mademoiselle Toreil" ici ... Je ... Tu ... Merci ..."

Il la regardait d'un air ahuri ... Il espère qu'elle réponde ... Bah oui , j'viens de me souvenir que je peux lire ses pensées comme j'suis la voix off' , que j'peux être con des fois ... Mais il est vraiment bête , si il croit qu'elle va lui répondre ... C'est faux ! J'en suis certain !

Et là, Elisabeth osa (oui, elle OSA !!) me faire ce qu'on n'avait JAMAIS osé (oui, JAMAIS osé) me faire jusqu'à présent : me soulever par le col.

J'en fus terriblement choqué, tellement que j'allais en perde mon corps.

Sortis de classe, la fille nous tint ces paroles :

« Vous deux ! Vous m’avez causé assez d’ennuis cette fois ! On va devoir tous se rattraper ! On va devoir la payer, la soudoyer … Vous allez devoir me suivre, et m’écouter. Sinon, je vous laisse seuls pour vos heures de colles, pendant que je la paie pour ne rien avoir. »

Euh : "Vous deux", ok : me voilà encore plus choqué. Comment avait-on pu me désigner par "vous deux", même si l'autre gosse, Nerran, était dans le lot ?

Et elle me proposait par dessus tout, de l'écouter, je pensais que c'était déjà le cas ._. — bawwii, on l'écoutait là !

Mais dans une telle situation, mieux valait pactiser avec l'ennemie pour éviter les heures de colle.

Elle fit par la suite, un geste totalement héroïque : elle rentra dans la salle, malgré la tempête de colle, de cahier, de livres et de CISEAUX, puis revint avec nos affaires.

« Si il vous manque un manuel … Vous y allez tout seul … Je tiens à ma vie … »

J'avais tout, ça tombait bien.

Elle s'empara d'une sucette — qui attira fortement mon attention — puis reprit :

« Voilà mon plan. On sera sympa avec elle, pendant une semaine entière. Avec cadeaux et tout. MAIS quand l’un d’entre nous offre un cadeau, les autres le garde pour eux. Et pas toutes les heures ! Un cadeau le lundi, puis mercredi et enfin vendredi. Semaine d’après, le mardi et jeudi et c’est tout ! Elle serait capable de découvrir tout cette blonde … Le premier qui fait foirer l’opération, je l’obligerais à m’embrasser les pieds ! Compris ?! »

Il fallait donc ramener de l'alcool et du chocolat à c'te prof de pratique. Bien sûr, si je l'aurais fait, j'aurais été perçu comme un fayot et rien n'aurait changé, bien au contraire !

C'est alors que je me dis : oh, warum nicht?
Bawii, il suffisait de leur accorder ma confiance et de les laisser faire le boulot à ma place.

Je hochai de la tête pour dire "ok je comprends" puis récupéra mon sac, de fond galactique (comment ça, je suis fan de l'astronomie ?).

Elisabeth se retourna, telle une héros puis se mit en quête des objets...


Le vilain petit chat profiteur de seins la poursuivi puis reprit une forme humaine, comme la sorcière dans Harry Potter dans le premier film (je devais avoir 4 ans lorsque je l'avais regardé).

« Attends ! Eliebeth , c'est ça hein ? J'l'ai entendu qu'une fois y disent tous "Mademoiselle Toreil" ici ... Je ... Tu ... Merci ... »

Mais c'était quoi ces mots ? Ledit Nerran devint presque rouge après avoir prononcé ces paroles, fortes hésitantes : on se serait cru dans une histoire d'amoouuuuuuur !!
:mouhaha:

« Pff, même un chat ne parle pas d'un ton aussi hésitant. » Lançais-je d'un ton froid (histoire de faire le beau gosse sombre de l'histoire B)) [HRP: PATAPAY!!!]

Gneuh ? Eliebeth … Eliebeth … ELIEBETH ?! Arrêt sur image, retour de la phrase dans la tête … Remerciement, et … Eliebeth ! Oui je n’ai pas rêvé ! Je me retournais doucement. J’allais répliquer, baissée pour avoir ma tête à son niveau, le pointant du doigt, la bouche à peine ouverte que j’entendis râler le deuxième nain de la classe. Il se la joue … Il va voir ! Je bougeais un peu la tête pour avoir en face, enfin, avec quelques mètres de séparation. Je lançais assez fort pour qu’on entende :

« Maladroit … Hésitant … Timide … Tu sais que ça attire beaucoup plus les filles que les machos qui se la jouent ? C’est beaucoup, mais beaucoup plus mignon ! Bien sûr, moi, je préfère les plus d'un mètres septante mais bon ... Bon allez … Euh … Nerran ! Moi, c’est Elisabeth. EliSAbeth. Ou Lizzy, Liz’, Beth, Bethy, Zaza’, Eli … Mais pas Eliebeth ! »

Je connaissais son prénom juste parce qu’il avait fait, comme tout élèves, une présentation de son nom et prénom à la classe. J’avais à peu près écouté et comme on n’est que trois en classe … Facile à retenir les prénoms, les noms par contre … Il ne faut pas exagérer. Voilà quoi. C’est comme ça.

« Bon, alors, pourquoi tu me remercies ? Je n’ai rien fait d’héroïques. C’est vrai quoi ! Bon, bon … »

Je me redressais, pourquoi je suis aussi grande moi ?! Je remarquais la mèche rose entre mes yeux. Je soufflais, la retirant de ma vue. Mon… Mon casque ! Il est … Il est … Chez la malade … Chez la folle … Dans la classe où est la folle … La sadique … Celle qui veut ma mort … J’irais demain … Ou j’irais à la direction pour le reprendre au mieux … Oui, beaucoup mieux … Ah ! L’ennemi sort de la classe … Je dois … Je dois me cacher … Je sortais vite de mon sac un cahier de notes en mathématiques et faisait semblant de le lire. Elle passait à côté de nous, c’est là qu’elle posa une chose sur ma tête. Je la tâtais, c’était mon casque. Elle se mit derrière moi. Comment je le savais ? Une pile de feuilles de mathématiques était apparue devant moi, j’étais obligée de les prendre. C’est ce que je fais automatiquement. Elle partit, en ricanant que si j’aimais tant les maths que ça, je n’avais qu’à faire ces exercices pour le cours suivant. Il faut dire que c’est la seule prof qui fait des exercices de maths avec comme thème la magie ! La seule ! C’est vrai que c’était une prof de maths avant. Et elle adoooooooore les maths. Surtout pour ME torturer. Je soupirais, mettant tout dans mon sac, qui venait de prendre cinq kilos en UNE fois !

Elle s'est retournée , puis elle s'est abaissée , c'est alors que Mercure fit une remarque :

« Pff, même un chat ne parle pas d'un ton aussi hésitant. »

Il a baissé la tête ... C'est pas sa faute ... Puis Zaza a parlé :

« Maladroit … Hésitant … Timide … Tu sais que ça attire beaucoup plus les filles que les machos qui se la jouent ? C’est beaucoup, mais beaucoup plus mignon ! Bien sûr, moi, je préfère les plus d'un mètres septante mais bon ... Bon allez … Euh … Nerran ! Moi, c’est Elisabeth. EliSAbeth. Ou Lizzy, Liz’, Beth, Bethy, Zaza’, Eli … Mais pas Eliebeth ! »

Un mètre septante ?! Ah ah ah ah ! BIEN FAIT ! DANS TA FACE NERRAN ! CA C'EST UN RÂTEAU EN PLEINE GUEULE ! Nerran acquiesça . Avant de se redresser , elle enchaina par une autre phrase :

« Bon, alors, pourquoi tu me remercies ? Je n’ai rien fait d’héroïques. C’est vrai quoi ! Bon, bon … »
-"Ben ... C'est que ... Tu m'as sauvé de la méchante prof ... Et puis ... J'ai jamais autant été au contact avec quelqu'un ..."

Il baissa la tête et rougit . Il n'avait pas remarqué que la "méchante prof" comme il a dit passait à ce moment et s'est mise derrière Elisabeth . Quand il s'est arrêté de parler elle lui donna un paquet de feuilles , lui dit de les faire pour le prochain cours et partit . Il ne vit que Zaza en train de mettre tout dans son sac et râler ferme .

-"Qu ... Qu'est-ce qui a ? J'ai dit ... Un truc qui fallait ... Pas ?"

« Maladroit … Hésitant … Timide … Tu sais que ça attire beaucoup plus les filles que les machos qui se la jouent ? C’est beaucoup, mais beaucoup plus mignon ! Bien sûr, moi, je préfère les plus d'un mètres septante mais bon ... Bon allez … Euh … Nerran ! Moi, c’est Elisabeth. EliSAbeth. Ou Lizzy, Liz’, Beth, Bethy, Zaza’, Eli … Mais pas Eliebeth ! »
Macho ? Me ? Bien sûr, bien sûr ; c'est connu : tous les Mercure sont des machos (comment ça que je suis le seul qui porte un nom pareil ?)

Heureusement — pour elle —, j'étais de fort bonne humeur, ce qui lui valut un silence en retour. Je me retournai à mon tour — en sens inverse et en sortant quelque chose comme "Tss, sales gosses" (désignant ici, Elisabeth et Nerran) — puis m'apprêtais à partir quand cette jeune demoiselle qui s'était à présent abaissé pour se mettre à la hauteur de l'autre garçon-félin (j'aurais pas aimé :D) :

« Bon, alors, pourquoi tu me remercies ? Je n’ai rien fait d’héroïques. C’est vrai quoi ! Bon, bon … »
- Ben ... C'est que ... Tu m'as sauvé de la méchante prof ... Et puis ... J'ai jamais autant été au contact avec quelqu'un ... »

Même si j'avais le dos retourné, je savais et j'étais sur qu'il rougissait. Décidément, ce petit Nerran (même s'il faisait à peu près ma taille) était un sacré sale gosse, il avait le hic pour faire charmer une... une... TELLE FILLE ! ._. [HRP: AAÏE !! OKI J'ARRÊTE, MAIS PITIÉ PATAPAY :NO:)

Car oui, une fille, telle que je la vois, est assise de manière très élégante sur une colline, en train de cueillir des fleurs délicatement etc. *okjesors*

Soudain, la prof. sortit de la salle. Elle donna une pile de feuille (probablement ses maths — comment je fais pour le savoir ?) et me jeta un jogging qui atterrit sur ma tête.

Ok.

Elle rangea ses exercices, ne cachant pas de râler.

« Qu ... Qu'est-ce qui a ? J'ai dit ... Un truc qui fallait ... Pas ? »

Je pense plutôt que c'était la pile d'exercice qui avait fait râler la choupinette \o/

« Tss, SG. »

Je partis.

[HRP: je vous laisse conclure le RP sauf si vous m'interpellez :o/]

Ce gosse … Oui, ce chose-là à la chevelure blonde ! N’est qu’un sale petit pervers de première ! Je le défends et … Et … Et … Il ose rougir en disant qu’il n’a jamais eu autant de contact avec quelqu’un, en sachant que les seuls contacts qu’il a eu, c’est avec ma poitrine ! C’est beaucoup moins attirant … Surtout qu’il est très petit … En plus, l’autre gosse, l’autre chose à la tignasse noire, m’a carrément appelée sale gosse ! Non mais vous imaginez ?! J’ai une tête de gosse ?! Sérieusement … Je peux être mature … Quand je le veux … Bien sûr ! Mais bon … Le plus important, c’est qu’il m’a dit sale gosse ! J’avais dès lors quelques choix qui s’offraient à moi. D’abord, celle de l’ignorer et ignorer la tignasse blonde, pas mal … Ou alors, ignorer la tignasse noire et parler avec la tignasse blonde, moins marrant … Et enfin, prendre la mouche et aller secouer la tignasse noire … Oh je l’aime cette proposition ! Allons secouer le cocotier !

Ou mieux … On fouille vite dans le sac … Ah la voilà, la coquine ! Ma belle et grosse farde … Je la prenais, posant mon sac, souriant sadiquement. Tu vas voir, Mercure Yggdrasil ! Et tu vas sentir surtout … J’écartais la tignasse blonde de mon chemin et maintenant, je prenais la farde comme un poids et commença à tourner autour de moi, la lâchant au bout d’un moment, titubant comme une alcolo. Oh punaise, il y en a du monde autour de moi … Y’a pleins de blonds et de tignasse noires. Enfin, je me tenais au mur, voyant la masse noire tombée. Je secouais la tête, fermant les yeux. En les rouvrant, je vis Mercure à terre. Mince … Elle l’a juste fait trébuché … Il faut dire qu’en lancer de disques, je suis nulle … Tout comme en lancer de poids … Saut en hauteur … Saut en longueur et tout le reste …. Je courais vers lui et me plia en deux, pour le voir dans les yeux, tout en demandant avec un grand sourire :

« Tu pourrais te relever … ? J’ai raté mon lancer et je voudrais le refaire … Ca m’entraine ! Ce serait vraiment très gentil de ta part ! »
Je repris ma farde qui était en-dessous de lui, le faisant tomber.

« Tu t’es fait mal ? C’est dommage … »

Je me redressais, souriant mais pas pour longtemps … Je me suis pris les sangles du sac de tignasse noire et je me suis ramassé la face à terre … Ce doit être le karma … Chaque vacherie que je ferais, tout me retombera dessus … J’en suis sûre. Et certaine ! Alors si c’est ça … Je deviendrais gentille … Voilà … Plus de coups vaches … Enfin, je vais essayer …

[HRP : tu ne m’en veux pas, hein ? ^-^]

« Tss, SG. »

Ce furent les derniers mots de Mercure avant que ce dernier ne se mette en route pour partir . Bon débarras ! Même si je l'aime pour insulter Nerran de sale gosse Mais vous savez c'est quoi le pire ? Le truc qui vous donne envie de jeter Nerran contre les murs ? C'est que même quand il est ridicule , il arrive encore à empirer son cas !

-"Mais ... Ca veut dire quoi SG ? Super Gras ? Super Gros ? Sur Glace ? Salut Greg' ? Mais ... Personne s'appelle Greg' pourtant ..."

Non mais il est con ou quoi ?! C'est ce que je lui dis tout le temps ! C'est un Sale Gosse ! Mais quel abruti ! J'y crois pas ! "Salut Greg'" ... "Salut Greg'!" ! MAIS IL A QUOI DANS LA TÊTE CET ABRUTIIIIIII ?! Y a des fois , je veux vraiment prendre ma retraite

Heureusement qu'il existe des personnes comme Elisabeth ou Mercure pour arranger la chose . Elle poussa Nerran qui était entre elle et Mercure , prit dans son sac une farde et commença à tournoyer sur elle ... Oubliez ce que j'ai dit juste avant , heureusement qu'il existe des personnes comme MERCURE et puis c'est tout ! Après un petit temps , elle la lança ce qui fit trébucher Mercure . Elle secoua la tête en fermant les yeux pour récupérer ses esprits et alla vers lui . Sous l'effet de la peur de ce qui se passe là , Nerran , le grand couillon et imbécile international se transforma en chat et se cacha ... DANS LE SAC DE ZAZA ?! QUAND JE LE DIS QU'IL EST CON CE CHAT ! Euh , ce gosse ... Oh grah !

« Tu pourrais te relever … ? J’ai raté mon lancer et je voudrais le refaire … Ca m’entraine ! Ce serait vraiment très gentil de ta part ! » dit-elle en étant à moitié pliée . Elle enchaina en se relevant : « Tu t’es fait mal ? C’est dommage … » puis se péta littéralement la gueule ... Après ce qu'elle a dit , elle a l'air bien conne !