C'est le passé Qui fera leur avenir

Ah, la Palerme de la fin du 19e siècle… Une ville rayonnante, de nouveau au centre des activités de son île, la Sicile. Une ville néanmoins corrompue jusqu’au sang par la Mafia. Ne vous demandez pas comment une ville peut avoir du sang, ça, ce sont les mafieux qui s’en occupent. Suite à la réunification du Sud de l’Italie par Garibaldi, les affaires marchent pour le mieux, et la ville se modernise. Quelques usines poussent, ça et là, mais il reste cependant de nombreux paysans qui cultivent leur terre, y faisant pousser vignes et citronniers.

C’est dans ce cadre que, le 4 Février 1881 naquit le jeune Vito Corleone. Fils unique d’un vigneron sicilien et d’une jeune parisienne qui avait fuguée en Sicile pour des raisons jamais exposées, il vécut une enfance paisibles sous le lourd soleil sicilien. Jeune garçon turbulent et provocateur, il arrivait à s’amuser à partir d’un rien. De par la nationalité de sa mère, il apprit très tôt le français, et devint bilingue. Cette période de sa vie passa pour ainsi dire très vite, et le jeune enfant devint rapidement un grand jeune homme. Vers son 15e anniversaire, le jeune homme se destinait à de longues études vers un métier tel qu’avocat, s’étant découvert une passion pour la culture en général, et en particulier pour le méli-mélo judiciaire. L’énergie qui l’habitait lorsqu’il était enfant s’était transformée en un désir assidu d’apprendre, et il passait ses journées soit à étudier le code pénal, soit à aider son père dans les champs. Car celui-ci vieillissait, et nul ne peut faire face aux sévices du temps.
Un autre problème, parallèle à l’age du père de Vito, était la soudaine montée des taxes. Et par taxes, il faut bien entendu comprendre le racket de la Mafia en échange d’une soi-disant “protection”. Les Corleone étaient de toutes façons obligées d’obéir à la Camorra, sous peine de voir leurs vignes brûler.
Hélas, un jour, alors qu’il avait 18 ans, le travail des vignes ne suffit plus à payer. Les hommes en noir déboulèrent un soir dans la petite maison du vigneron pour réclamer leur soi-disant dû, armés jusqu’aux dents, prêts à tout brûler. Face à un destin si cruel envers ceux qui l’avaient élevé, Vito se dressa entre eux et ses parents, et proposa un marché aux mafieux : il allait devenir l’un des leurs, et accomplirait toutes les basses œuvres à faire.
Les hommes le jaugèrent, puis s’en allèrent en discutant à voix basse. Alors qu’ils franchissaient le pas de la porte, l’un d’eux ricana.
Quelques jours plus tard, d’autres hommes revinrent, et l’emportèrent, malgré les pleurs de ses parents. Ils se firent monter à l’arrière d’une camionnette, et sans un mot, se mirent à rouler sur un chemin de campagne qui menait vers le centre-ville de Palerme.
Face à son destin, qui semblait désormais bien moins radieux qu’auparavant, Vito se mit à rire tout seul dans son coin. Après tout, il n’avait plus rien d’autre à faire… Se morfondre : A quoi bon ? Tenter de sauter de la camionnette ? Il serait bien vite rattrapé et abattu.
Dans le véhicule, l’atmosphère était tangible. Ceux qui l’avaient emmené étaient, de toute évidence, des professionnels aguerris. Pour faire un peu la conversation, Vito dit aux deux hommes sur le ton de la plaisanterie :

« Dites, juste par hasard, vous pourriez pas vous reconvertir en conducteurs de taxi et me déposer la où je veux ? Ce serait bien sympa quand même… »

Arriva alors un phénomène très étrange… L’équivalent d’une bande de film apparut au dessus de leur tête. Il avait déjà vu des choses y ressemblant dans les journaux, mais jamais en vrai. Les bandes se déroulèrent alors devant ses yeux, montrant des séries d’images représentant les deux hommes, depuis l’instant où ils avaient emmenés Vito en camionnette jusqu’à l’instant où chacun avait choisi de s’engager dans la Cosa Nostra. C’était comme si la vie des deu hommes se rembobinait devant le jeune homme. Puis, une fois que le film arriva au moment critique de leur engagement, il recommença à se dérouler, mais montrant cette fois-ci la vie de deux chauffeurs de taxi, hommes honnêtes à la vie simple. Les bandes revinrent finalement à leur état initial, et disparurent.
Vito écarquilla les yeux. Tout avait été à la fois si long et si rapide… Etrange surtout.
Soudain, un des deux hommes se retourna vers lui.

« M’sieur, j’ai oublié un truc…. Où vouliez-vous qu’on vous conduise déjà ? »

Vito écarquilla encore plus les yeux. Là, ça devenait réellement incompréhensible… Ils étaient réellement devenus des chauffeurs de taxi ?
Le jeune homme ne se souvint que difficilement de ce qui se passa par la suite. Il sauta de la camionnette, à la fois poussé par son instinct et une petite voix qui lui disait qu’il devait partir, et courut comme il n’avait jamais courut, fermant les yeux par peur de ce qui pourrait arriver, se fichant soudainement d’où il allait.
A ce moment là, il avait oublié un petit détail : lorsqu’on en regarde pas où l’on va, on peut trébucher. Et trébucher peut amener à tomber. Et tomber lorsqu’on est devant un trou est généralement une mauvaise idée.
Dommage, Vito trébucha, tomba, et dégringola dans un trou qui semblait sans fin. La chute dura une éternité. A un moment, pourtant, Vito atterrit. Par chance, sa chute se termina sur ce qui ressemblait à un édredon, mais en bien plus épais et mou. Le matelas était recouvert d’une matière étrange qu’il n’avait encore jamais vue.
Décidant de reprendre son calme, le jeune italien observa les alentours, cherchant un moyen de remonter à la surface. Devant lui se trouvait un étrange labyrinthe qui avait l’air de venir d’une toute autre époque : les murs, hauts de plusieurs mètres, étaient faits d’une matière blanche lisse et douce. Il semblait impossible de s’y repérer. Cependant, le labyrinthe semblant être sa seule possibilité de salut, il s’y aventura. Il déambula à l’intérieur pendant un moment, cherchant à trouver une quelconque sortie tout en essayant de trouver une explication logique à ce qui venait de se passer. Le sang lui battait encore aux tempes, et il réfléchissait avec difficulté, son flux d’adrénaline restant au beau fixe. Finalement, il arriva devant une porte de bois gardée par deux hommes à l’allure étrange. Ceux-ci lui dirent :

« Derrière cette porte, se trouve une école aussi grande qu'incroyable. Beaucoup de gens se sont retrouvés exactement à ta place avant toi. Mais beaucoup moins on eut le courage de franchir cette porte, afin d'atteindre l’Académie et ainsi y apprendre à maîtriser son don. Tout simplement parce qu'on leur à dit, tout comme on te le dit, que parmi tout ceux ayant osé pénétrer ici, aucun d'eux n'a jamais vraiment osé en sortir. »

Vito ne comprit qu’à moitié leurs paroles, tout ce qu’il savait, c’était que cette porte était synonyme de sortie et d’avenir, alors que rester dans le labyrinthe signifiait rester croupir là pendant le reste de sa vie.
Sans un mot, il franchit la porte. Il n’avait alors aucune idée de ce qui l’attendait derrière…

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Et c'est quoi, ton p'tit nom ? Appelez moi Ly… Green-Ly T'es sortis d'ton oeuf quand, au juste ? 4 Janvier un-neuf-neuf-six ;D Mais au fait, t'es une fille ou un mec ? attendez que j’vérifie… Un mec, m’dame ! Mais comment t'as atterri dans ce trou, en fait ? ? Dodo, ‘fin Corvus, qui m’en a parlé après que Nerran, belley et mercurochroum lui en ont parlé Aaah, ouais. Et le règlement, tu l'as lu, j'espère ? Le règlement, Hahahahaha ! Mais bien sur que j’ai compris que la règle ment ! *Sbaff*. Plus sérieusement, oui, je l’ai lu Alors c'est quoi, le code ? [code validé] Et ton dernier mot, mon chou ? En voyant le code, j’ai eu assez peur, étant donné qu’un de mes anciens pseudos faisait référence à un pingouin…