Alex Bainbridge

We all go to hell

Il est plus facile Que de changer son caractère

Il y a tant de choses à dire au sujet d'Alex. Autrefois, c'était un garçon stable, gentil, délicat. Il avait tout pour l'être d'ailleurs. Une famille, de l'argent, des amis. Même une copine. Celle-ci vu d'ailleurs facteur de son brutal changement d'état, lorsqu'il apprit qu'elle couchait depuis quelques temps avec son meilleur ami. Cependant, il support, quelques temps du moins. Il se convainquit que la vie cependant continuait. Tout bascula à ses quinze ans, un jour où il comprit que cette vie ne valait pas la peine d'être vécue ainsi, et qu'il sombra dans les hallucinations, lorsqu'il réalisé qu'une seule chose pouvait le faire sourire, un bref instant au moins: la drogue. Ah ça oui, il le comprit bien vite, et en profita, croyez-moi. Jusqu'à ce que la réalité le rattrape et qu'il se retrouve à vomir ses trippes sur le bord d'un trottoir. Cela, malheureusement, ne l'arrêta pas. Il continua, jour après jour, jusqu'à ce que l'herbe lui fasse voir d'autres couleurs. Après cette rencontre plus qu'inappropriée, il devint tout autre: une personne compliquée, tordue, dont les pensées sont inaccessibles, enfermées. Rarement il montre ses émotions. C'est un masque d'indifférence, un visage blanc, insondable, qui renie tout contact avec le monde extérieur. Il vit en effet, enfermé dans ses divagations, et je ne puis dire avec précision si celles-là sont dues à la drogue ou à la folie sombre qui l'envahit parfois. Cependant, la came y est pour beaucoup dans ses altérations, dans sa chute vers l'obscurité. C'est comme si une corde lui était passée au coup et qu'il la sentait, chaque jour, chaque seconde. Qu'elle le serrait, serrait, serrait jusqu'à l'asphyxie, jusqu'à ce qu'il se réveille en pleine nuit, et réalise que ce n'était qu'un cauchemar. Alors, pire que la peur c'est la colère qui le prend. Une colère noire, froide. Celle qui prend les hommes par derrière et ne les lâches pas, celle qui les poussent à agir contre leur gré, à la faire éclater, à faire souffrir. Et lorsque la colère les laisses enfin, ce ne sont plus que des coquilles vides, hagardes. Alors, il comprend le monstre qu'il est devenu, et la haine se retourne, non pas contre les autres mas contre lui-même. Il tente de fuir cet horreur, de retrouver la lumière, mais les griffes des abysses le tirent, encore et toujours, vers la nuit. Ils lui chuchotent à l'oreille « On va tous en enfer camarade ».

Miroir, mon beau miroir Est la plus jolie

Il fut un temps ou Alex était un garçon normal. Séduisant même. Il avait des cheveux bruns, soignés, un visage jovial, un grand sourire. Il avait ce rire qui éclate, qui sonne dans l’air frais, qui remonte ses pommettes et ouvrent ses grands yeux, traversés d’une soudaine lueur de joie, puis qui, en se retirant, laissait sur son sillon une infime trace d’écume blanche sur son menton mal rasé. Sans se détacher du reste des garçons de son âge, il avait son style à lui. Tout a bien vite changé. A présent, dès le premier regard, on peut voir qu’Alex n’est pas quelqu’un de normal. Bien sûr, comme tout le monde, il a ce qu’on peut appeler « des défauts et des qualités » quoi que ses qualités soient bien cachées. Il est différent sous un autre sens. Tout d’abord, sa silhouette globale. Une tête, un torse, deux bars de jambes, avec cinq doigts à chaque bout. Mais ce qu’on remarque le plus, c’est sa maigreur, sa nonchalance. Il a la démarche de celui qui en a vu trop, et qui s’épuise, un peu plus à chaque pas. Puis on se rapproche, et on le voit de plus près. Tout d’abord son visage, ses cheveux noirs, épais et mal coiffés, ses joues creuses et maigres. Son menton droit, carré. Le seul élément de son corps qui a gardé sa fierté, qui n’a pas été emporté par l’indifférence, par la torpeur qui l’a frappé de toute part. Puis, sa bouche, petite, pincée, close de silence qui l’a laissé ainsi depuis de nombreuses semaines, qui se brise simplement par quelques hurlements, dans un moment de divagation. Enfin, on voit ses yeux. Petits, sombres, Oh oui, si sombre, qu’on ne distingue plus la pupille de l’iris. On en peut plus réellement qualifier cela de regard. Vide, creux. Profond. Ils ne reflètent qu’une nuit sans étoiles, le néant, l’infini, ou rien. Le vide peut-être. Qui sait ? Voilés par la brume, sans vie aucune. Des yeux de morts, rien de plus, se fondant parfaitement dans le ton olivâtre, cadavérique de son teint. Puis, on descend sur son torse. SI maigre qu'on en voit les côtes. Ses bras semblent avoir gardé un peu de muscles au moins. Puis ses jambes, fines et longues. Tout en Alex semble avoir été laissé à l’abandon, comme s’il ne se souciait plus de rien.

C'est le passé Qui fera leur avenir

Et maintenant, l'histoire ! Pour elle, je vous demanderais 30 lignes. Je sais que pour certains ça peut paraître beaucoup, mais dites-vous que vous avez beaucoup de choses à traiter ! Enfance, découverte du pouvoir, arrivée à l'école et sa vie là-bas... Vous verrez, je suis sûre que vous atteindre les trente lignes sans même vous rendre compte... Alors bonne chance !

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Et c'est quoi, ton p'tit nom ? Fanny ^^ T'es sortis d'ton oeuf quand, au juste ? 13 juillet 1998 Mais au fait, t'es une fille ou un mec ? Fille ! ._. Mais comment t'as atterri dans ce trou, en fait ? ? Ce'st Katherine (ma win) qui m'en a parlé, et j'ai trouvé qu'il avait l'air intéressant, alors je suis venue voir, et j'ai décidé de m'inscrire. Aaah, ouais. Et le règlement, tu l'as lu, j'espère ? Yep' (: Alors c'est quoi, le code ? [Nath est venu. Nath a vu. Nath a vaincu 8)] Et ton dernier mot, mon chou ? Vive les canaris roses à pois verts o/