everyday i'm shufflin ▬ Nathaniel.

Messages : 38 Date d'inscription : 04/01/2012

Prendre sa douche un dimanche matin, fallait le faire. Surtout si l'on s'appelait Autumn Heartless. Secouant sa longue chevelure blonde, mouillée par les jets d'eau, il ne fit que les démêler de sorte à ce qu'il sèche plus rapidement et sans qu'il puisse boucler. Il pu entendre les petits gémissements contrariait d'Elisabeth, un signe lui indiquant qu'il était trop bruyant. Autumn fit comme si il n'avait rien entendu, et se brossa les dents avec acharnement. Il cru entendre un minuscule « Connard » qui lui fit sourire. Il se regarda devant la glace. Ses yeux rosés faisaient le tour, non, ce n'était pas lui. A se réveiller à huit heures du matin, alors qu'il pourrait clairement faire la grasse-matinée comme il l'avait toujours fait. Pourtant, il avait passé une partie de la nuit sur son pc, et malgré ça, il était pleinement réveillé. Impossible de se rendormir. Tant pis, il ferait la sieste l'après-midi si personne ne l'empêchait d'être un peu tranquille. Évidemment, quand il restait cloitrer dans sa chambre, il était évident qu'il glandait sur son pc. Ça lui faisait à penser à autre chose qu'aux nombreux problèmes qu'il avait à régler pour le conseil des étudiants. Être vice-président c'est rien, mais avec Nathaniel, c'est pire. Il le force à sortir le fouet à certains moments. M'enfin, ce n'était pas important. Pas maintenant. Dans son élan, Autumn fouilla dans ses poches, espérant y trouver des clopes, de quoi la décompresser. Il ne fumait que rarement, quand cette petite boule logeait dans son ventre, quand la bile est sur le point de déborder, quand cet espèce de stress incompréhensible apparait subitement, le faisant trembler de tous ses membres. Alors, un frisson désagréable lui parcourt l'échine, et son cerveau envoie le signal. « Clopes, clopes. » Il s’exécuta, comme un robot.

Autumn quitta la chambre, en prenant soin de ne pas claquer la porte. Il n'était pas non plus le pire connard que la terre est jamais portée. Il espéra secrètement de ne croiser personne dans les couloirs du pensionnat, histoire que l'individu en question n'est pas de soucis. Il était facilement incontrôlable dans ces moments-là, la clope lui permettait d'évacuer le stress. Après, y avait les sucreries. Une sucette lui faisait à peu près le même effet. Il s'arrêta devant la fontaine magique, s'asseya sur les bords, jambes croisés. Méditant, tête vers le ciel, sa clope au bord des lèvres. Il ne lui manquait que le chapeau melon et le journal. Ses cheveux, secs cette fois, se mêlaient encore et toujours avec le vent, se les ramassant en pleine face. Évitant la clope, objet sacré. Ce n'est que lors qu'il vit quelqu'un approchait, qui chancelait. Étrange, il chantait. C'était atroce. La silhouette s'approchait d'Autumn, celui-ci reconnu sans peine la personne qu'était Nathaniel. Saoul qui plus est. Le pire arriva quand il entendit le dénommé président du conseil des étudiants, prononcé son nom comme le ferait un vieux pédophile de cinquante ans. Le con.

« Putain Nath' ! »

Autumn avait quitté sa place pour aller rattraper Nathaniel qui était sur le point de tomber à plat ventre. Il ne parvint pas à retenir ses « putains » et ses « bordel », tandis qu'il tentait de supporter. Le faire asseoir au bord de la fontaine, était la meilleure solution qu'il pouvait disposer. Évidemment, l'handicapé s'en fichait presque, Autumn sentit déjà une de ses mains posé sur ses fesses, chose qu'il éjecta automatiquement. Non, ce n'était pas de sa faute cette fois-ci. De nature dragueur, Nathaniel n'hésite à aucun moment pour en profiter. Une autre idée le fit sortir de sa rêverie. C'est ainsi qu'il entra dans la fontaine magique avec Nathaniel, sans qu'il puisse connaitre les effets escomptés. Tant pis. Tant pis. Sa main, agrippée dans la chevelure du président, il y plongea à plusieurs reprises la tête de sorte à ce qu'il soit plus lucide. Au bout d'un moment, il s'arrêta, sur le point d'éclater, et surtout pour éviter de le noyer.

« Espèce de con ! Tu vas me tuer un jour, et ce jour-là je t'hanterai jusqu'à ce que tu rentres dans un monastère. .... Et ne me tripotes pas les fesses, putaiiiin. »

Avec toute la classe d'une Autumn. Vous avez compris, l'hermaphrodite n'a pas de chance.

Messages : 180 Date d'inscription : 23/11/2011

Dé-chi-ré.
Un mot. Trois petites syllabes. Six... Euh, non. Sept lettres. Dont trois voyelles. Trois putains de voyelles. Et rien que ça, rien que ça, ça me fout la gerbe. Enfin, en fait non. Techniquement, ce qui me fout la gerbe, c'est plus le fait que j'me sois enfiler je ne sais combien de boissons en tout genre, hier soir. Et pas des plus pures, je vous rassure. Haha. Ouais. C'est sûrement ça. Et sûrement effet de ma chance et de ma bonne étoile, quand je me suis réveillé tout à l'heure, j'étais encore déchiré. Et là aussi, je le suis encore. Et d'ailleurs, je pense que ça se voit rien qu'à ma démarcher. En même temps 'faut dire que le sol, c'est limite s'il devient pas mouvant, là. Bizarre, c'est que du bitume, d'habitude. Ils ont du changer ça pendant la nuit. Avec cette école et ce directeur, 'faut s'attendre à tout, après tout. Haha.

« Sur le pooooont d'Avignoooon... »

Ha. Haha. Ah bah oui, tiens. Pourquoi pas. C'est cool, ça de chanter. Surtout de chanter ça. Ah bah oui. Uhm. Non mais là. Je crois qu'il n'y a que moi pour agir comme ça. Enfin, en fait non. Tous les bourrés de la planètes agiraient pareillement, mais, vu que là, maintenant, tout de suite, il n'y a que moi qui suit bourré... Il n'y a d'ailleurs que moi tout court... Bah voilà. Heureusement pour ma réputation qu'il n'y a que moi, d'ailleurs... Non, mais c'est vrai, quoi. MOI, le grand, le beau, le célèbre NATH ! Celui que touuut le monde sait qu'il 'faut pas m’appeler par mon premier prénom ! Si on me voyait comme ça.

« Qui courrait dans l'heeeeerbe-euh... »

Ah bah oui, parfaitement. C'est sûr que c'est ça, les paroles. Le pont d’Avignon qui courrait dans l'herbe. Et la bergère qui l'attrape par la queue, aussi, pourquoi pas. Bah oui, c'est connu, voyons. Tout le monde sait ça. Non mais sérieux, quitte a chanter, j'aurais au moins pu trouver une chanson un peu mieux. Enfin, pour ceux qui viennent du « futur », c'est sûr que toutes les chansons que je trouverait mieux, pour eux ça serait de la daube internationale, mais bon. J'y peux rien, moi. C'est de leur faute, aux gens, aussi. Bah oui : Ils avaient qu'à naître avant. Voilà.

Enfin bref. Voilà que maintenant j'arrive vers la cour principale. Pas bon. Si y'a des gens que je connais pas plus que ça, je suis foutu. Huhu. Bon. Si u moins je pouvais ma''rêter de chanter, ça serait assez bien. Mais non, évidemment, je suis bourré. Je m’obéit plus moi-même. Ne pas obéir aux profs, ça je connais, mais ne pas m’obéir moi, là, j'ai envie de dire chapeau dans mon côté rebelle. Enfin, rebelle-bourré, quoi. Ah, nan mais j'vous jure. Parfois, j'me demande pourquoi je continuer à me défoncer la tronche jusqu'au petit matin. Bon, c'est vrai que c'est drôle, mais là, maintenant, je suis dans la mouise. Heureusement qu'on est dimanche matin, au moins y'a peu de chance de trouver grand monde. On aurait été Lundi, ça l'aurait un peu moins fait. Je crois que dans ce cas là je serait resté au village. Ou alors j'aurais pas bu. Haha. Oui, je crois que la deuxième solution est quand même un peu mieux. Peut-être. Ou pas, quoi que.

Oh oh. Voilà que plus je m'approche de la cour, plus je vois quelqu'un assis vers la fontaine musicale. Pas bon. Pas bon du tout. Si c'est pas bon, pourquoi je m'approche, alors ? C'est vrai, quoi, c'est pas logique ! … Bon d'accord, avec tout ce que j'ai dans le sang, on va pas dire que la logique est mon fort, présentement, mais... Mais... Mais quand même. Voilà. Quand même. Alors maintenant, je vais faire demi-tour, fermer ma tronche, et être le plus discret possible. Et tout ça trèès vi-

Ah mais non, voilà qu'en fait c'est Autumn ! Voilà qui change tout mes plans ! Bah oui : Autumn, c'est Autumn, quoi. Autumnounet. Vice-Président d'amour en sucre à la crème. C'est différent, avec lui.J'vais aller le voir, tiens. Ca pourrait être marrant. Et peut-être que ça serai en étant bourré, que je vais le faire succomber à mon charme irrésistiblement irrésistible. Qui sait. Ainsi donc, je m'approche, aussi droit que je le peux – c'est-à-dire pas tellement bien droit, et puis, d'un coup, comme ça, je me met à crier d'un ton que – je vous le jure, je n'ai pas tellement bien contrôlé....

« Autuuuuuuuuumn-euuuh ! »

Bon. Bah là si j'ai pas été repéré, c'est vraiment un miracle. Et en effet, bah il a suffit que de ça pour qu'Autumn se fasse entendre. Pour dire « putain ». C'est mal poli, ça, « putain ». Pourquoi est-ce qu'il a dis « putain » ? Je vous le demande. Enfin bref. Je sais pas pourquoi, mais plus je m'approche de lui, moins je vois la même chose. Pourtant, j'ai pas baisser la tête. Enfin je crois. Sûrement. Et puis, d'un coup, je sens Autumn me tenir. Aaah, mais c'est que j'étais en train de me péter la tronche, en fait. Tout s'explique. Et le coquin en profite pour me faire des attouchements. Huhu. Ah bah d'accord, hein, moi aussi, je vais lui en faire, tiens. Pourquoi ce priver, après tout ?

Mais, chose assez étrange, aussitôt ma main eut-elle touché sa cible, que hop, elle se fait éjecter. Et pourquoi il fait ça ? Elle a pas la peste, ma main. Elle donne pas des pustules à tout ce qu'elle touche. Jusqu'à preuve du contraire, c'est pas ça, mon pouvoir. Ben oui, mon pouvoir, c'est le feu, quoi. Moi, je suis expert pyromane et puis voilà. Haha. Tiens, à propos de feu. Alors que je m'y attendait pas du tout, voilà que Monsieur le Vice-président s'est mit à... Me noyer ma tête. Et vu que je m'y attendais pas du tout – normal, je suis bourré, et donc encore dans mon plane intérieur, j'peux vous dire que cette fois, c'est pas de l'alcool, qui était dans ma bouche. Haha. Alors évidemment, quand ma tête a de nouveau été à l'air libre, j'peux vous dire que j'ai eu une belle quinte de toux. Mais elle était à peine finit que hop, de nouveau dans le monde aquatique. Et encore et encore et encore. Et encore une fois.

Mais heureusement, il a finit par arrêter. Heureusement pour sa poire, d'ailleurs, parce que maintenant je suis tout mouillé. Maiis ! Je dois bien avouer que maintenant, je recommence enfin à m'obéir moi même. C'est déjà ça. Et alors que je continue a tousser comme si j'allais carrément m'étouffer, voilà qu'Autumn s'exprime.

« Espèce de con ! Tu vas me tuer un jour, et ce jour-là je t'hanterai jusqu'à ce que tu rentres dans un monastère. .... Et ne me tripotes pas les fesses, putaiiiin. »

Ah bah tiens. Bien sûr. C'est vrai, c'est moi qui a faillit le tuer, là. Bah oui, tout à fait. J'allais te le dire. Haha. Continuant de tousser quelque secondes, assis par terre d'une manière négligée, je lui jette alors un regard désabusé pour lui faire nooon sans cynisme, ironie et tout ce qui s'en suit :

« Bah oui, tu penses. C'est sûr que c'est moi qui vient d'essayer de te noyer, là, à l'instant. Fait gaffe, j'pourrais faire une deuxième tentative, bientôt. »

Et puis, je viens d'analyser la deuxième partie de sa phrase. Comment ça, pas le tripoter ? Je le tripote si je veux, nondidiou ! Surtout que je suis le Président du CE, quand même. Alors si ça peux pas dire que j'ai pas le droit de tripoter mes subordonnés, j'me demande bien c'que ça veut dire, tiens ! Surtout que c'était pas comme si c'était une tentative de viole, non plus. C'est juste, euh. Une... Une vérification de rebondit. Voilà. Parfaitement. Enfin bref. Me relevant d'un coup en prenant appui sur l'un de mes genoux, je me tourne alors vers lui, mains sur les hanches, pour lui faire :

« Et puis je vois pas en quoi ça te gène tu j'te tripote. C'est un geste tout innocent, voyons ! »

Oui, parfaitement, c'est tout ce qu'il y a de plus innocent. Je suis pas un pédophile, ou autre violeur, après tout. C'est une jolie petite drague pure et innocente. En plus, ma jolie petite drague pure et innocente, y'a plein de filles qui en raffolent, hein. Alors il devrait se rendre compte de sa chance, le bougre. D'ailleurs, aussitôt, je lui fais savoir :

« Vois plutôt ça comme un honneur ! Tu sais, je rajoute dans un sourire goguenard, y'en a beaucoup qui aimeraient être à ta place ! »

Messages : 38 Date d'inscription : 04/01/2012

Nathaniel était le Diable en personne. Mais pourquoi arrivez à de telles extrémités ? Tout d’abord, on peut noter que Nathaniel était le président du Conseil des étudiants, Autumn ignorait lui-même comment il a pu atteindre le siège. Autumn, vice-président. C’est-à-dire porte misère du président, qui se tape presque tout le boulot, et doit supporter son supérieur – et ami même s’il ne le dirait jamais, sa fierté éclaterait sur le coup -, encaisser les coup-foireux, l’éviter avant qu’il ne saute sur lui pour un câlin amical. Un câlin. Car oui, le garçon connaissait le poing faible de son associé, mais le câlin finit cependant toujours par un toucher dans les zones interdites, qui refroidit subitement l’hermaphrodite qui l’envoie boulé. La machine avait toujours fonctionnée ainsi, et il est peu probable qu’elle s’arrête un jour. Et il arrive que le président se révolte, et qu’il pousse des canards à pourchasser l’hermaphrodite. Evidemment, celui-ci commence à pleurer, allez savoir. Un assassin, un tueur en série, un psychopathe, ça le dirige automatiquement vers l’image d’un canard. Mais ne nous concentrons pas sur les facettes de personnalité d’Autumn, parce que sinon, ça serait pas gagner. Plutôt participer au casting de Saw et vivre avec des lépreux.

Woodstock avait le rythme dans la peau quand il était bourré. Même quand il était censé ne pas bouger, il ne faisait que gigoter, hurlant à la lune, jusqu’à en pousser Autumn au suicide. Nathaniel passait son temps à faire son intéressant, « Le président est tellement beau ! » ou « le président est tellement drôle ! » apparemment, ça ne lui suffisait pas. Le pauvre Autumn – ici le sous-fifre – devait le surveiller tel une babysitteur, ou sinon fuir avant de se faire violer. Cependant, là, le président avait beau être en état de faiblesses, il ne cessa pas de parler. Bizarrement, certes, mais il parlait tout autant normalement qu’en vrai. Il avait bien fait de manquer de le noyer deux… ou quatre fois ? Passons. Ses jambes et son short étaient trempés, ainsi qu’une partie de sa chemise. Ça devenait le bordel quand il approchait, sérieux. Autumn avait beau être un porte-poisse, Nathaniel servait d’amplificateur à malheur. Et quand il s’approchait, l’hermaphrodite pouvait constater que son taux de caillera monté en flèche. Enfin pour l’instant, il ne faisait que tousser. Il ne le tuait, il tentait de le rendre plus lucide – et pourquoi ne pas en profiter pour se défouler un peu vu qu’il a une bonne raison -. Autumn reprit son souffle, excédé par l’exercice. N’échappant pas à la bonne parole de Nathaniel.

« Un geste innocent ? »

Autumn l’avait prononcé comme on parlerait de glaces, ou d’une guerre. Et Nath’ continuait de le tripoter qui plus est. Il n’était pas un jouet, non, il n’y avait aucun de « made in china » inscrit sur sa peau. Autumn s’arma de son poing et frappa le président sur la tête.

« Violeur. »

Et elle enchaina la dizaine de coup sur la tête de garçon tout en beuglant des :

« Imbécile. Assassin. Pédophile. Crevare. Obsedé. Bouffeur de saucisses. »

Ainsi que d’autres conneries plus grosses que le monde, lui tapant la tête jusqu’à fatiguer son bras, enfin jusqu'à ce que Nathaniel s’écroula. Il ne fit qu’essayer de le secouer.

« Oh putain. … JAI TUEE NATHHHHHHHHHH. »

Autumn regarda autour de lui pour voir s’il y avait eu des témoins. Que devait-il faire, trainer le corps jusqu’à la remise, ou le brûler ? Peut-être que le mettre dans sa chambre sera suffisant… Mais il y avait Elisabeth. Toutes ces questions vinrent dans sa tête jusqu’à ce qu’une masse s’appuya contre son dos pour le plaquer au sol.

« … Bordel, Nath. »

La ruse d’un ivrogne, on aurait tout vu. Autumn fulmina de rage, l’ivrogne, heureux de sa trouvaille, tout en immobilisant son associé au sol. Ne pas oublier, surtout. Nathaniel est plus fort que toi.