Corvus W. Andersen

Dernier Dodo en vie sur Terre

Il est plus facile Que de changer son caractère

Petit, Corvus était d’une timidité presque maladive, ne communiquant jamais avec les personnes autres que ses parents, se cachant dès que quelqu’un d’extérieur à la troupe croisait son regard. Alors, pour au moins engager la conversation, il dégota une marionnette représentant un Arlequin : Val, qu’il faisait parler à sa place par ventriloquie. Son mutisme fut peu à peu surmonté, l’enfant devint vite grand et s’affirmait au fil des mois.

Adolescent, il communiquait désormais avec facilité, ce qui était pratique pour effectuer ses numéros en tous genres, notamment les tours de magie en close-up qui nécessitaient une aisance oratoire importante.

Le jeune homme aimait s’adapter aux goûts et personnalités de ses interlocuteurs pour plaire au maximum de monde, une nécessité personnelle découlant de son statut d’artiste. Mais cela le bloquait aussi du point de vue où il ne pouvait pas toujours exprimer ce qu’il ressentait réellement. Alors il utilisa Val pour exprimer au grand public la partie plus sombre et franche de sa personnalité, comme si le fait de dire la vérité à travers quelqu’un d’autre diminuait le poids des conséquences de l’acte. Pour les de gens, Val n’est qu’une marionnette, un personnage sans importance qui fait preuve de bouffonnerie, mais parmi les vannes, les piques et autres attaques verbales lancées par l’Arlequin, beaucoup reflètent à haute voix ce que Corvus pense tout bas.

Miroir, mon beau miroir Est la plus jolie

Corvus Andersen est un jeune homme plutôt maigre pour son âge, atteignant les 55 kilos pour 1m85, ce qui ne le gêne nullement et lui permet de manger tout ce qui lui passe sous le nez sans le moindre problème. Les multiples numéros effectués dans le cirque l’ont doté d’une agilité, d’une adresse et d’un sens de l’équilibre hors pair, ajouté à une musculature suffisante pour être utile aux travaux et installations divers.

Concernant son apparence physique, Corvus possède une chevelure blanc pâle aux reflets mauves, couleur se rapprochant fortement de celle d’une rose Cuisse de Nymphe (c’est le moment où le lecteur, désireux d’enrichir sa culture générale, ouvre Wikipédia), une partie de celle-ci attachée et formant une longue mèche reposant sur son épaule gauche.

Sur son épaule droite se tient en permanence un Arlequin miniature vêtu d’habits à losanges multicolores et d’un masque facial doré laissant apercevoir sa bouche. Ses yeux rouges et les traits fins de son visage caractérisent cet adolescent qui garde toujours un regard doux.

Au niveau vestimentaire, il a un penchant pour les habits sombres, souvent proches du noir, qui créait un contraste avec la pâleur de ses cheveux et de sa peau. Pour finir, son cou, quant à lui, est occasionnellement paré d’une écharpe rouge fabriqué main par sa mère.

C'est le passé Qui fera leur avenir

Corvus William Andersen est né de Jacob Andersen et Agata Macini le 14 mars 1846 à Londres. Son père, Danois de naissance, était dompteur d’animaux en tous genres dans un cirque familial ambulant offrant des spectacles à travers toute l’Europe occidentale. Ce fut en Italie, et particulièrement à Venise qu’il rencontra et aima Agata, une artisane spécialisée dans la conception de costumes de fêtes. Malheureusement pour ses affaires, c’était précisément l’époque où le carnaval de Venise ne paraissait plus, censuré par Napoléon Bonaparte. Le manque de clients et son amour réciproque pour Jacob lui tout firent naturellement rejoindre la troupe en tant que costumière du cirque. C’est lors d’une de leur période de représentation en Angleterre qu’Agata mit au monde Corvus. Ce fut aussi l’époque où les artistes décidèrent de rester dans ce pays.

Au cours de ses premières années, l’enfant manifestait une timidité importante, et faisait preuve d’un mutisme impressionnant envers les inconnus, nouvelles recrues comme spectateurs, mais celle-ci fut rapidement surmontée à l’aide de Val, une marionnette représentant un Arlequin habillé d’un costume à losanges multicolores et d’un masque doré sur le haut du visage, masquant les yeux mais laissant apercevoir une bouche toujours hilare. Corvus faisait ainsi parler la marionnette par ventriloquie, et communiquait plus facilement avec les inconnus que s’il prononçait les mots par lui-même.

A 15 ans, il participa à son tour au spectacle du cirque avec des numéros de multiples sortes, allant des simples tours de cartes et de prédiction aux numéros d’adresse et d’équilibre tels que le jonglage ou encore le fil de fer. Le cirque Andersen rencontrait toujours un vif succès par la diversité et la qualité des représentations effectuées. En pratiquant une activité qu’il adorait et qui ne manquait jamais de clients, le jeune homme avait tout prévu pour être heureux. Mais comme toutes les histoires réjouissantes, il y a toujours un moment où le bonheur, à force de monter, finit par redescendre brutalement. Et Corvus Andersen n’avait aucune raison d’échapper à cette règle.

Le 22 juillet 1863, lors d’une représentation à Londres, un groupe de jeunes habitants des bas-fonds de la ville, revenant d’une soirée bien arrosée, avaient probablement choisi de terminer leur journée dans le cirque, mais, vexés du fait qu’ils devaient payer leur entrée comme tout le monde, ils n’eurent pas de meilleure idée que de se venger et mettre le feu à la tente principale, gentille flamme qui s’amplifia rapidement pour devenir un gigantesque brasier qui se propagea à travers tout le terrain qui leur était réservé brûlant les tentes au passage, calcinant les accessoires de spectacle. Au lendemain, le bilan matériel était désastreux, mais celui humain n’était pas pour autant négligeable: de nombreux blessés légers et graves mais aussi plusieurs morts, qui, étrangement, étaient les mêmes jeunes qui avaient démarré l’incendie. La raison de ce « hasard », seul Corvus la connaissait.

En effet, le garçon possédait un secret qu’il n’avait jamais dévoilé à qui que ce soit. Quelques mois plus tôt, une chose étrange s’était manifestée alors qu’il s’entraînait à marcher sur le fil de fer en hauteur. Ce qui devait arriver arriva : il chuta. Heureusement, le filet placé en dessous pouvait le retenir avec facilité, mais quand on entame une chute de plusieurs mètres pour la première fois, filet ou pas, on souhaite plus que tout ne pas tomber. Et ce fut pendant une réaction de frayeur très intense que Corvus refusa de tomber et de rester sur le fil. Alors il fut stoppé net dans les airs à mi-hauteur du filet, sans comprendre ce qui lui arrivait. Son regard passa sur le fil, et il aperçut une petite sphère noire qui revêtait un très léger halo bleu-sombre. Autour de celle-ci s’agglutinaient de multiples grains de poussière éparpillés dans l’air. Passé la première impression d’incompréhension totale, le jeune homme voulut retourner sur le fil de fer, il se rapprocha donc doucement de la sphère, puis il tenta en sens inverse, et l’attraction diminua progressivement, rapprochant le garçon du filet. Ce fut après quelques jours de recherche dans une bibliothèque de la ville ou se situait actuellement le cirque Andersen et de pratique régulière de cette nouvelle particularité qu’il apprit à mieux connaître son don. Il découvrit ainsi qu’il pouvait créer des centres de gravité attirant les corps situés en périphérie de la sphère noire impalpable alors créée. Ce fut cependant après quelques semaines de pratique discrète qu’il put alors sélectionner les objets particuliers qu’il souhaitait attirer plus que d’autres vers le centre de gravité. Et c’était ce qu’il se passa pour le groupe de jeunes Londoniens pyromanes. Une simple sphère noire placée dans les flammes n’attirant que ces personnes avec une intensité suffisamment puissante pour qu’ils ne puissent pas s’enfuir. Une mort lente et douloureuse qui ne fit pas naître le moindre signe de remord chez Corvus. Ironie du sort, ce fut à Londres, ville de naissance du jeune homme, que celui-ci et sa famille avaient tout perdu.

Mais les évènements étranges n’étaient pas terminés pour le jeune artiste. Au milieu du désastre et des restes du campement de sa famille, Corvus, en à peine un battement de paupière, découvrit face à lui l’entrée de ce qui semblait être un labyrinthe fait de hauts buissons, qui n’avait aucune raison de se trouver ici. Il s’aventura prudemment dans le dédale que formait cette apparition mystérieuse. Progressant de plus en plus au fur et à mesure des pas, il finit par arriver devant deux hommes imposants, stoïques, qui semblaient veiller sur une porte en bois placée derrière eux. L’apercevant, ils récitèrent une tirade en parfaite synchronisation :
« Derrière cette porte, se trouve une école aussi grande qu'incroyable. Beaucoup de gens se sont retrouvés exactement à ta place avant toi. Mais beaucoup moins on eut le courage de franchir cette porte, afin d'atteindre l’Académie et ainsi y apprendre à maitriser son don. Tout simplement parce qu'on leur a dit, tout comme on te le dit, que parmi tous ceux ayant osé pénétrer ici, aucun d'eux n'a jamais vraiment osé en sortir. »
Après avoir bien assimilé l’information, et l’avoir retourné dans tous les sens, il prit une décision. En arrière, rien ne lui serait profitable pour sa future vie, tout était ravagé. Alors qu’ici, il y avait encore tant à découvrir. Avec Val perché sur son épaule, Corvus franchit le seuil du portail.

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Et c'est quoi, ton p'tit nom ? Dodo mam'zelle! T'es sortis d'ton oeuf quand, au juste ? 28/10/95 mam'zelle! Mais au fait, t'es une fille ou un mec ? Je vérifie tout de suite...Un mec. Mais comment t'as atterri dans ce trou, en fait ? ? Mercure, Nerran et Belley(Elisabeth) m'ont précipité dedans :'( Aaah, ouais. Et le règlement, tu l'as lu, j'espère ? What's that? Euh..Ouiiii, bien sûr Alors c'est quoi, le code ? Il fait très mal où je pense: "Sidney a vu, Sidney a aimé, Sidney est d'accord !" Et ton dernier mot, mon chou ? Voix ambiguë d'un cœur qui au zéphyr préfère les jattes de kiwis. Et sinon je vais attendre de lire quelques RP avant de m'y lancer pleinement, si ça dérange personne (en tous cas pas moi, c'est le plus important)

BRAVI BRAVOU BRAVO

T'es content, hein ? T'es content ? 8D